Éthique d’encre – Ce qui guide ma plume
J’écris comme on entrouvre une fenêtre au petit matin : pour laisser entrer l’air, dissiper le bruit, et permettre à une pensée de respirer autrement.
Ce blog n’a rien d’un drapeau planté au milieu du champ. Il n’a rien d’une armée d’idées alignées. Il n’est que cela : un espace de mots libres, un endroit où l’on réfléchit sans enrôler, où l’on partage sans imposer.
Je ne cherche ni disciples, ni guerre idéologique, ni applaudissements automatiques. J’essaie simplement de dire vrai. Pas la Vérité majuscule qui écrase, mais cette vérité intime et lucide qu’on construit en marchant.
Sincérité et transparence
Je distingue ce que je sais de ce que je pense, et ce que je pense de ce que je ressens. L’honnêteté est mon point de départ, jamais un ornement. Je préfère une question franche à une certitude confortable. Les doutes ne font pas de bruit, mais ils éclairent mieux. Je n’écris ni pour séduire ni pour me déguiser. La sincérité n’est pas une mise à nu : c’est un refus de mentir.
Bienveillance ferme
Je crois à la force calme. Critiquer les idées est une nécessité ; humilier les personnes est une paresse. Je laisse la porte ouverte au dialogue, même lorsque nos chemins divergent. La bienveillance n’est pas du renoncement : c’est la preuve qu’on peut être ferme sans être violent.
Une pensée laïque et libre
Je suis antithéiste et agnostique, mais profondément attachée à la liberté de conscience. La laïcité n’est pas une arme : c’est une respiration commune. Elle permet à chacun d’exister sans imposer ses dogmes à l’autre. Elle protège, égalise, apaise. Elle trace un espace où les convictions cessent d’être des frontières.
Une sensibilité républicaine de gauche
Je n’ai pas de parti, mais j’ai une direction : l’égalité, l’école, la dignité. La justice sociale n’est pas un slogan : c’est un effort quotidien. Je crois à l’éducation comme outil d’émancipation, à la solidarité comme base de civilisation, et à la culture comme phare dans les nuits épaisses.
Un féminisme humaniste
Je marche du côté des femmes, des corps libres, des désirs pluriels. Je refuse les cages : celles que le patriarcat construit, et celles qu’érigent parfois les discours simplificateurs. Le féminisme que je défends n’est pas une chapelle : c’est une exigence de respect, de nuance et de liberté.
Curiosité comme morale
Chercher est un acte éthique. Lire ce qui contredit, écouter ce qui dérange, apprendre ce qu’on aurait préféré ignorer : voilà comment on évite de devenir dogmatique. La curiosité est une forme de courage. Elle empêche la pensée de se racornir.
Mon antimilitarisme
Je ne crois ni à la gloire des uniformes ni à la poésie des parades. Je refuse cette idée répandue selon laquelle la force armée serait la langue naturelle des nations. Mon antimilitarisme n’est pas un rêve fragile : c’est une résistance. Je crois aux forces strictement défensives, à la diplomatie, à l’éducation, au lien humain. Je refuse que la violence organisée devienne un horizon politique. Chaque euro retiré de l’école pour nourrir les armes est un pas vers une nuit que je ne veux pas habiter.
Pourquoi écrire ?
Pour comprendre. Pour respirer. Pour offrir quelques clairières aux esprits fatigués des certitudes criardes. Pour tracer un chemin sans forcer personne à le suivre. Pour relier, même faiblement, deux solitudes qui se cherchent.
Si vous êtes ici, c’est peut-être qu’un écho résonne entre vos pas et les miens.
Bienvenue.
Avançons, discutons, doutons – librement.
Pour en savoir plus…








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