Les petits billets de Letizia

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Je ne peux rien enseigner à personne, Je ne peux que les faire réfléchir. (Socrate 470/399 A.JC)

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Réflexion en rapport avec la religion et l’ignorance.

Il ne s’agit pas ici, de pérorer sur l’existence ou la non-existence d’un ou de plusieurs dieux, mais d’une réflexion personnelle sur les porte-parole de ce•s même·s dieu•x, c’est-à-dire les religions.
Depuis pratiquement l’âge de raison, je me suis posé la question suivante : pourquoi, malgré les portes ouvertes par la science qui prouve chaque jour un peu plus que les religions ne diffusent que des mensonges, oui, pourquoi les religions sont toujours là.
Vous devez vous dire que j’étais bien trop jeune pour avoir les capacités de comprendre ce sujet, mais c’est le père Noël, quand j’ai su qu’il n’existait pas qui m’a fait trotter cette idée dans la tête, et la question est toujours d’actualité, oui, pourquoi ?
Puis je me suis souvenue de Platon(*), et de son « Allégorie de la caverne »(*) qui n’était ni plus ni moins que sa manière de voir le monde avec sa relation entre le monde physique et le monde des idées qui créent une réalité emplie de lumière et d’ombre.
Dans L’allégorie, on retrouve des hommes qui, depuis leur naissance, sont enchaînés au fond d’une caverne, dont ils n’ont jamais pu sortir, et sans connaître l’origine des chaînes qui les retiennent, ils ne peuvent voir qu’une seule chose, un mur sur lequel les ombres d’objets divers portés par d’autres hommes se projetaient, déformées par le feu qui les portaient.
Dans la réalité, on retrouve ces mêmes hommes qui, depuis leur naissance, sont enchaînés à des idées, dont ils n’ont jamais pu sortir, et comme ils ne connaissent que ça, ils ne savent potentiellement qu’une seule chose, les idées, telles des ombres portées par d’autres hommes.
Dans L’allégorie, l’un de ces hommes osa se retourner et voir au-delà des choses, et même s’il se sentait perdu et que tout le dérangeait, en particulier cette lumière qu’il voyait au fond (le feu), il commença à douter, en découvrant les vrais objets et ceux qui les portaient, s’habituant, progressivement, à ce monde inconnu, sans se laisser vaincre par la confusion ou la peur, il sortit de la caverne, et quand il fit demi-tour en courant pour aller le raconter à ses compagnons, ceux-ci l’accueillirent en se moquant, un mépris qui reflétait l’incrédulité de ces habitants face au récit de l’aventurier.
Dans la réalité comme dans l’allégorie, l’homme qui décide de se libérer des chaînes qui l’emprisonnent prend une décision très difficile et au lieu d’être bien considérée par ses compagnons, est vite prise comme un acte de rébellion, une chose mal vue, il doit se défaire de croyances qui ont longtemps habité en lui, des idées qui ne sont pas seulement enracinées, mais qui constituent aussi la base de l’arbre de ses croyances.
Alors, que faire ? Il doit convaincre ceux qui se moquent de lui qu’il existe une liberté à laquelle ils peuvent aspirer s’ils se décident à abandonner ce confort apparent dans lequel ils vivent.
L’allégorie de la caverne nous dépeint l’ignorance comme étant cette réalité qui devient inconfortable quand nous prenons conscience de sa présence. Face à la plus petite possibilité de l’existence d’une autre vision du monde, l’histoire nous révèle que notre inertie nous conduit à détruire cette dernière, car nous la considérons comme une menace pour l’ordre établi.
Les ombres ne se projettent plus, la lumière a cessé d’être artificielle et l’air caresse depuis longtemps mon visage.
(*) Platon
(*) L’allégorie de la caverne

 


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