Depuis quelque temps, je perçois autour de moi des comportements masculinistes assez singuliers, limite d’une haine raciale de certains hommes envers les femmes, mais bizarrement aussi envers des hommes à l’aise envers les femmes.
Ils se regroupent, restent entre eux pour ruminer leurs haines en se montant le bourrichon l’un l’autre, montent des réseaux organisés, qui se constituent en haine qui relève d’une haine sexiste comme d’une haine raciale.
Je ne parle pas de la mouvance de l’« Association de défense des droits des pères » en tant que telle mais certains comportements de ses associés sont limite racistes envers les femmes, ou d’associations qui militent pour le droit des « hommes battus », Cependant je réprouve le fait de faire passer les hommes pour des victimes, au même titre que les femmes, ce qui n’est qu’une manière de justifier les violences faites aux femmes, voire une excuse pour le faire.
Ce phénomène bien que pour l’instant relativement marginal pourrait devenir dangereux, il y a un enjeu politique à ce que les actes motivés par la haine des femmes commis par certains individus, soient définis comme actes terroristes.
À bien y réfléchir, c’est exactement le même phénomène que le racisme anti-blanc, un type de fonctionnement politique réactionnaire qui consiste à inverser les positions de victimes.
Toutefois, je suis agréablement surprise par l’émergence d’une nouvelle masculinité moderne qui intègre un discours d’égalité et qui dit que c’est bien que les hommes et les femmes aient une égalité salariale, c’est bien que les femmes soient libérées sexuellement, que c’est très bien qu’un homme s’investisse auprès de ses enfants, qu’il puisse exprimer ses émotions, cela ne veut pas dire qu’il se féminise, mais qu’il masculinise des compétences, des qualités jusque-là considérées comme relevant de l’ordre du féminin, je vois davantage ça comme une conquête masculine du territoire féminin.
L’homme nouveau naît progressivement et il est le bienvenu.






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