Les petits billets de Letizia

Un blog pour donner à réfléchir, pas pour influencer… #SalesConnes #NousToutes


Je ne peux rien enseigner à personne, Je ne peux que les faire réfléchir. (Socrate 470/399 A.JC)

Mes origines

Je suis née sous X et j’ai été adoptée par un couple Corso-Niçois en mal d’enfant, mais dès que j’ai su que j’étais adoptée (l’entourage me l’a fait savoir très tôt) et le manque de lien de sang avec eux, je me suis sentie telle une pièce rapportée, Corse par adoption, un peu mal à l’aise et il y a quelques mois, j’ai demandé un test génétique d’ADN nucléaire et d’ADN mitochondrial (ADNmt), non pas pour connaître mes parents biologiques (que je ne désire pas connaître), mais pour savoir d’où je viens et connaître mon haplogroupe (ma tribu primitive) et mon peuple d’origine dans l’Antiquité.

Sans entrer dans les détails des mutations, l’étude des marqueurs nucléaires de mon ADN montre une multitude de caractéristiques génétiques, une forte similitude avec les populations corses et Basques, probablement liée à l’isolement et à leur structure démographique ainsi qu’une valeur de Bootstrap, également proche de la significativité (48 %) pour les populations basques, une influence modérée est visualisée avec les populations de la péninsule italienne. (37 %), principalement étrusques, visualisé et confirmé par l’étude de l’ADNmt, l’influence française est pratiquement inexistante.

L’origine ancestrale de ma structure génétique est incertaine, l’utilisation des fréquences géniques de nombreux marqueurs protéiques, a démontré que leurs variations étaient corrélées géographiquement aux sites néolithiques, ce modèle assure que ma structure génétique provient de la lente expansion des fermiers néolithiques à partir du Moyen-Orient qui déplaça (ou absorba) le faible nombre de chasseurs-cueilleurs mésolithiques.

La mutation ߺ-39 (dû à l’apparition de la malaria vers 3 000 A-JC) que j’ai est typique de la population du centre de la Corse et montre une forte association avec l’haplotype II, cette association quasi exclusive se retrouve également en Sardaigne.

L’analyse de mon ADNmt et de mon ADN nucléaire montrent un gradient est-ouest à partir d’une population ancestrale unique, la date d’expansion démographique coïncide avec celle de la population corse, une des plus récentes, qui se situerait de 14 443 à 41 584 ans avant présent (AP), durant le paléolithique, sensiblement durant la même période que l’expansion de la population basque : de 14 467 à 42 619 alors que l’expansion sarde, plus ancienne, se situerait de 27 174 à 78 234 ans AP.

Conclusion, ma mère biologique était Corso-Sarde, mon père, Danois, Basque, Toscan ou Ligure, par ordre de priorité.


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