Dans notre pays, nous avons besoin d’un élément essentiel pour que la démocratie, le dialogue et le développement puissent s’épanouir, il s’agit de la liberté d’expression, un droit universel dont tout le monde devrait jouir afin que tous les êtres humains aient le droit de s’exprimer librement.
Selon l’Organisation des Nations Unies (ONU), la liberté d’expression est un droit humain qui s’inscrit dans l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme. Selon cet article : « Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelques moyens d’expression que ce soit. »
Bien sûr, le racisme est une absurdité à tous égards. C’est évident, il suffit de réfléchir un peu, tout simplement parce que le concept de race, déjà douteux quand il s’agit des animaux, est dénué de tout sens pour l’espèce humaine dont l’homogénéité génétique est tout à fait remarquable.
Être raciste, c’est principalement classer les humains en grandes catégories selon des critères phénotypiques arbitraires. Puis, d’attribuer à ces prétendus « races » des traits de caractère généraux relevant du pur préjugé, puis d’utiliser ces préjugés comme justifications pour engager des actions en faveur de certaines prétendues races ou en leur défaveur, pouvant aller jusqu’à des génocides.
Dans le cas des caricatures de Danièle Obono dans Valeurs Actuelles comme dans celui des caricatures de Mahomet reprises dans Charlie, il n’est nullement question de racisme et franchement, je n’ai aucune raison particulière de prendre la défense de Danièle Obono face aux réactions de tous bords après la publication de cette « fiction » sur elle-même, bien au contraire, j’y vois une offensive contre la liberté d’expression et son corollaire, la liberté de la presse, régie par la loi de 1881.
J’y vois au travers des excuses de la rédaction de VA et du front unique Macron-Mélenchon un consensus pour nous indiquer les limites de ce qui est dicible ou pas, pour que le prochain qui s’essaiera à la critique un peu virulente y regarde à deux fois.
Ce qui m’étonne le plus c’est l’ouverture d’une enquête par le parquet, ce qui est une affirmation de la volonté du pouvoir de soumettre toute expression au bureau de vérification des énoncés politiquement corrects, aujourd’hui, c’est VA et demain, ce sera Mélenchon ou un autre qui s’étonnera de récolter les fruits empoisonnés de ce qu’il a semé.
Ceux qui, comme les dirigeants de LFI, dénonçaient hier l’instrumentalisation politique de la justice quand ils en étaient les victimes appellent aujourd’hui à la répression contre la liberté de la presse.
On ne peut réclamer pour soi-même l’application d’un principe que l’on dénie pour les autres, n’est-ce pas Madame Obono, n’est-ce pas Monsieur Mélenchon ?






Laisser un commentaire