Les petits billets de Letizia

Un blog pour donner à réfléchir, pas pour influencer… #SalesConnes #NousToutes


Je ne peux rien enseigner à personne, Je ne peux que les faire réfléchir. (Socrate 470/399 A.JC)

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Complicité avant tout.

Je me suis toujours demandé quel sens pourrait bien avoir une relation « non sérieuse » ? Je désirerais comme tout le monde trouver quelqu’un avec qui mes démons s’entendraient parfaitement avec les siens, quelqu’un qui aurait la clé pour toutes mes serrures, avec qui je me sentirais tellement en sécurité que je lui ouvrirais toutes mes portes sans crainte, avec qui mon vrai « moi » ressortirait et avec qui je pourrais être moi-même.

Il se trouve que je suis trop réaliste pour ça, par sérieux, j’entends, franchise, vérité, liberté, respect et sincérité, car une relation est importante, quelle qu’elle soit, je sais que les réseaux sociaux créent un vide entre les personnes. Nous ne sommes plus nous-mêmes, mais des produits qui se vendent et s’affichent pour paraître meilleurs que les autres, pour cacher nos véritables défauts et ne pas montrer qui nous sommes.

Quand je m’autorise une relation avec une personne, je veux qu’elle agisse avec sérieux, honnêteté et respect et en aucun cas. Je ne veux la posséder, et que j’exige de l’exclusivité, ce que je veux, c’est que puisque je dis la vérité, cette personne me la dise également, que comme je la respecte, qu’elle en fasse autant, et que comme je la laisse vivre sa liberté, qu’elle respecte la mienne.

Cette recherche est incompatible avec une vie de couple qui aliénerait ma liberté, et ma meilleure option, encore mieux que l’amour, est la complicité ou chacun découvre une partie de l’autre, sans besoin de peser ses mots ni avec la nécessité de vivre une vie sous le signe de la permanence.

Je ne fais pas partie de ces personnes qui passent une grande partie de leur vie à sauter de pierre en pierre, de cœur en cœur, stockant les déceptions, les amertumes et les désenchantements tristes qui restent inscrits dans la solitude de leurs oreillers, remplis de rêves brisés et de larmes épuisées.

Je suis de celle qui se dit que l’amour, quoi qu’on m’en dise, ne justifie pas toujours tout, et il n’implique surtout pas que je m’abandonne moi-même jusqu’à ce que mes droits vitaux partent en fumée à cause de cette peur panique de rester seule.

Le meilleur état est d’être tranquille, avec une harmonie intérieure adaptée où il n’y a pas d’espace pour les vides, pour les attachements désespérés ou les idéalisations impossibles.

J’ai tout au long de ma vie, accumulé des expériences avec chaque relation, certaines bonnes, d’autres moins, mais ces dernières n’ont eu aucun impact sur mon tissu émotionnel et psychologique, j’ai toutefois ressenti de la complicité envers des personnes auxquelles je me suis attachée pour ne pas laisser le présent m’échapper. Je parle de ces personnes toujours là pour moi et vers qui je peux toujours me tourner, celles qui me réconfortent en me prenant dans leurs bras et qui me donnent des raisons ainsi que la force nécessaire pour faire face jour après jour et vivre ma vie.

Ces personnes me font respirer et sourire bêtement lorsque je me remémore comment nous en sommes arrivés jusqu’ici.


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Une réponse à « Complicité avant tout. »

  1. Avatar de Micky
    Micky

    Cette recherche est incompatible avec une vie de couple classique mais pour vivre une telle complicité il faut tout de même être un couple (duo, deux…) enfin je pars du principe que la complicité se vit à deux et la vision que tu proposes correspond en tout point à ma vision du couple ideal

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