Je suis ce que je suis, c’est-à-dire une « féministe bisexuelle » et je précise « universaliste », ni heureuse ni fière d’être ce que je suis, en résumé, j’aime sexuellement les hommes et j’aime sexuellement les femmes et je l’assume.
La lecture de l’article du Monde : La « joie » et le « soulagement » des féministes qui se « découvrent » lesbiennes – décrivant en même temps la psychorigidité et la haine des hommes de certaines lesbiennes qui se disent féministes alors qu’elles ne sont que racistes, m’a donné à réfléchir.
Les femmes interviewées dans l’article, me semblent déconnectées du monde dans lequel nous vivons, elles se positionnent continuellement comme des victimes et projettent une vision dénaturée de leur réalité. Leur stratégie, parce que ça en est une, consiste à blâmer les autres comme moyen de se soustraire à leurs responsabilités et au coût de leurs erreurs.
Mais, cela ne fonctionne pas, nous sommes au troisième millénaire et grâce aux luttes des militant·e·s du mouvement de libération aussi bien des femmes que des homosexuel·le·s, chacun·e peut vivre sa sexualité au grand jour, pour peu qu’iel l’assume et en fasse le choix. Pour se justifier elles s’érigent en victimes et recherchent des coupables pour les responsabiliser de tous les défauts qu’elles ne veulent pas assumer.
Bien sûr, pour elles tout ce qui est négatif est le fruit des autres, de quelque chose d’extérieur qu’elles ne peuvent pas contrôler, et sachant que le rôle de la victime séduit tout cœur elles ne privent pas de manipuler les situations et les autres personnes et pour obtenir tout ce qu’elles veulent.
Même si la contrainte à l’hétérosexualité est bien présente dans nos cultures patriarcales, depuis plus de vingt des gays et des lesbiennes font leur coming-out et rien sauf elles-mêmes ne leur interdit de le faire, mais, hypocrisie oblige, c’est plus gratifiant socialement de se conformer aux schémas hétérosexuels, entre reconnaissance, sécurité et confort, tout est plus simple, surtout pour les femmes.
Je ne vois pas pourquoi les lesbiennes ne sont parfois pas moins conformistes, entre le mariage pour tous et l’homoparentalité, elles n’apportent rien de si différent de la norme ! Être lesbienne n’apporte pas la certitude d’être heureuse, et vivre en couple avec une autre femme non plus. Je connais des lesbiennes géniales et d’autres connes.
Ce féminisme lesbien se compromet dans des impasses intersectionnelles avec des groupes qui prônent le relativisme culturel, le racialisme ou défendent le système qui conduit à la prostitution ou encore des trans activistes qui pourtant menacent les droits des femmes. Ce n’est pas mon féminisme, et je fais bien plus confiance à une féministe hétérosexuelle.






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