Voltaire, savait-il ce qu’il disait en affirmant, et je le cite : « Les médecins administrent des médicaments dont ils savent très peu, à des malades dont ils savent moins, pour guérir des maladies dont ils ne savent rien. », Jules Renard y ajoute : « La médecine n’a de certain que les espoirs trompeurs qu’elle nous donne. », en les lisant, je me dis que nous somme mal barrés, mais pas tous selon Publius Syrus qui disait : « Le sort d’un médecin est bizarre et fatal : quand les clients vont bien, le médecin va mal. »
Arguant du fait que « La santé est un sursis d’orgueil que la maladie guérit » selon Alcyonne, Marcel Proust a compris que le médecin n’est pas bête « La nature ne semble guère capable de donner que des maladies assez courtes. Mais, la médecine s’est annexé l’art de les prolonger. », il a fait des études pour ça et selon Ambrose Bierce « Apothicaire : Complice du médecin, bienfaiteur du croque-mort, fournisseur des vers de tombeau. », il s’est trouvé des complices.
André Prévot a compris que « Le pharmacien est un marchand d’espoir aussi bien pour les héritiers que pour le malade. », pour ce faire, selon Louis Scutenaire « La médecine a fait depuis un siècle des progrès sans répit, inventant par milliers des nouvelles maladies. », permettant à Big Pharma et ses vassaux de nous abreuver de boniments pour nous arnaquer. Renaud avec sa gouaille habituelle l’a mis en chanson, « La médecine est une putain et son maquereau, c’est le pharmacien ! » (Étudiant – poil aux dents)
Les Chinois voient la chose autrement, un de leurs proverbes dits : « Si la cuisine n’est pas un art dans les campagnes, la pharmacie n’y est pas une science » de même que les créoles qui disent : « Ce n’est pas parce que le cabri fait des crottes comme des pilules qu’il est pharmacien. », je les rejoins sur ce point en affirmant comme Voltaire que « L’art de la médecine consiste à distraire le malade pendant que la nature le guérit. ».
« À la faculté de médecine et de pharmacie, il est communément admis que les comprimés ne sont pas systématiquement des imbéciles diplômés » selon Pierre Dac, faisant du rire une des meilleures médecines et sans aller jusqu’à rejoindre Xavier Formeret à qui malade, on voulut lui faire venir un médecin et qui déclara : « non, je veux un fossoyeur, car je déteste les intermédiaires. », je rejoindrais Dona Maurice ZANNOU qui a dit « L’élégance n’a de valeur qu’avec la santé. Un malade, un mort n’en a cure. Alors prend soin de ta santé pendant que tu en as encore la grâce. Elle est envieuse. Elle est précieuse. ».
Après, « Mourir n’est pas un problème, c’est à la portée du premier venu » disait Desproges en ajoutant « Sachons mourir sans dire de conneries ! »








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