Je ne fais pas partie de celleux qui prétendent détenir la « vérité » scientifique sur un virus totalement inconnu il y a 2 ans, et sur un vaccin sorti de laboratoire il y a 6 mois, et pourtant me voilà cataloguée au rang des complotistes. Franchement, je n’en ai cure, je laisse ces croyants, parce que nous en somme arrivés au stade ou la vérité importe peu, ce qui compte, c’est de croire, dans un sens ou dans l’autre d’ailleurs, mais étant ignare sur le sujet, je me réfugie dans mon agnosticisme.
Si je devais me ranger dans un camp, ce serait dans celui des « complatistes », parce que la terre ne tourne pas rond, force est de constater que les scientifiques ne sont pas toujours incorruptibles et comme il serait tout aussi absurde de dire que la communauté scientifique est pourrie, que de dire qu’elle est blanche comme neige, je ne sais plus que penser, tout cela me désole, j’avoue être déçue, et regarder avec beaucoup de prudence et de distance critique ce que l’on m’assène comme « vérité » sous le sceau de la preuve scientifique.
Il suffit d’allumer sa télé pour se retrouver face à un de ces « spécialistes du savoir » autrement nommé « Sophiste », ou « Charlatan », simple bonimenteur de marché sans principes ni éthique dont l’objectif se limite à la victoire des arguments face à l’adversaire, en l’occurrence nous, pauvre populace ignorante qui ignore qu’une personne en bonne santé peut en contaminer une autre vaccinée pour ne pas l’être, ces bonimenteurs ne tiennent pas en compte la véritable vérité, mais plutôt la pseudo-vérité qui convient le mieux à leurs besoins et leur recherche de profit me dérange.
De plus, la pratique de la parole « agonistique » devient monnaie courante sur les médias, attisée par les réseaux sociaux qui font office de caisses de résonances et qui semble plaire de plus en plus à la populace que nous sommes, ces sophistes nuisent à la vérité en vendant leur savoir où plutôt leur « bagou ou rhétorique » plus original, excentrique, séduisant, que les idées propagées par une société en perte de repères qui n’amusent plus personne.
Depuis quelque temps, l’effondrement régulier et progressif des principes moraux et éthiques, certains se laissent séduire par ces rhéteurs vaniteux qui jonglent avec des idées sans principes, les prenant comme des penseurs sérieux, parfois tragiques militants d’un humanisme que l’on rapprocherait à bon droit de l’époque des Lumières, allant jusqu’à demander à ces clowns de se présenter aux présidentielles.






Laisser un commentaire