Les petits billets de Letizia

Un blog pour donner à réfléchir, pas pour influencer… #SalesConnes #NousToutes


Je ne peux rien enseigner à personne, Je ne peux que les faire réfléchir. (Socrate 470/399 A.JC)

, , , ,

La vérité et le mensonge de la propagande

La vérité, même si elle est douloureuse, est-ce que je préfère et dont j’ai besoin. C’est ma seule façon de progresser et de rassembler mes forces pour déployer les stratégies psychologiques adéquates, afin de tourner la page.

Oui, mais la vérité et le mensonge sont plus compliqués que l’on ne le croit. La manière dont les personnes perçoivent les choses dépend de nombreux facteurs. Il existe une vérité scientifique, mais également une vérité philosophique, religieuse, personnelle, idéologique, etc.

Certaines « vérités » sont plus vraies que d’autres. Dans le domaine de la science, par exemple, on ne peut pas supposer qu’une chose est réelle sans preuve physique ou théorique. On retrouve un phénomène similaire dans le domaine de la philosophie. Cependant, cela ne peut pas être extrapolé à d’autres domaines. Notamment, concernant l’idéologie ou la religion, une chose est perçue comme juste si une figure d’autorité l’affirme. Elle ne peut pas le prouver, mais c’est sans importance.

Personnellement, un mensonge et une vérité non prouvée, c’est pareil, mais cela intéresse peu de monde. En effet, ils sont prêts à croire n’importe quoi, même en l’absence de preuve. Cela se produit, car il est parfois plus rassurant de mentir que de dire la vérité, qui peut être perturbante. Cela est dû au fait que des peurs ou de la culpabilité sont en jeu. Et, aussi, que le mensonge est plus facile à entendre que la vérité.

Cette réalité ouvre un espace d’expression que beaucoup ont exploité. On dit souvent aux personnes ce qu’ils veulent entendre, car ça leur fait du bien, même si ce n’est pas vrai. Mais pas seulement. Ainsi, sur le plan social, culturel et religieux, une falsification s’installe. Beaucoup de personnes seront donc prêtes à tout pour soutenir ce mensonge. Ils ne voient pas ou ne veulent pas voir que cela ne leur apporte aucun bénéfice ; ceux-ci vont au contraire vers ceux qui les dirigent.

Joseph Goebbels disait « si l’on répète un mensonge assez fréquemment, il finit par devenir réel ». Son œuvre de propagande a été si efficace que ses méthodes ont été copiées par un grand nombre de leaders dans le monde. Des secteurs puissants de la population continuent d’utiliser le mensonge de manière consciente et parfaitement organisée. Ces gens-là agissent sur l’esprit des personnes qu’ils veulent influencer et réussissent à leur faire accepter l’inacceptable en leur faisant soutenir des plans qui ne représentent l’intérêt que de quelques-uns.

Les puissants ont pris conscience, à travers l’expérience nazie, que les sociétés sont capables de croire en n’importe quel message si celui-ci est présenté de la manière appropriée. Il suffit de contrôler les médias et d’y ajouter la peur, la haine et l’insécurité pour construire une « vérité » acceptable et de la répéter sans relâche.

Ce n’est pas par hasard, qu’il y a une relation étroite entre le pouvoir et les médias. Dans tous les pays du monde, c’est traditionnellement aux grands groupes économiques, politiques ou religieux qu’il revient de contrôler la presse. Avec l’émergence des réseaux sociaux, tout a changé. Il y a de plus en plus de sources d’informations indépendantes, ce qui nous permet d’avoir accès à un plus large éventail d’opinion.

Malheureusement, les réseaux ont également commencé à diffuser leurs propres mensonges. Finalement, peu importe le moyen par lequel un contenu est transmis : l’essentiel est dans l’intention. Ce qui importe est surtout l’intérêt que le récepteur ou la réceptrice porte à ce qui est vrai ou non. Comme le dit souvent l’adage populaire, « il n’y a pas de pire aveugle que celui qui ne veut pas voir ni pire sourd que celui qui ne veut rien entendre ».


En savoir plus sur Les petits billets de Letizia

Abonnez-vous pour recevoir les derniers articles par e-mail.

Laisser un commentaire