Les petits billets de Letizia

Bienvenue sur mon blog ! Aujourd’hui, je souhaiterais aborder un sujet qui me tient particulièrement à cœur : la mort et le rôle de la médecine dans notre rapport à elle.

La mort, un sujet tabou ? Pas pour moi ! Je suis prête à en parler, à en débattre, à en discuter. Et, pourquoi pas ? Enfin, la mort est un élément incontournable de la vie, et en parler ne peut que nous aider à mieux comprendre ce qui nous attend tous.

Dans le passé, la mort était encadrée par la religion et les rituels étaient très solennels. La famille et les proches veillaient le mort dans un cadre organisé par l’Église, et la personne mourait dans la plupart des cas chez elle. La mort était considérée comme une étape inévitable de la vie et le suicide était interdit.

Aujourd’hui, la médecine a pris le relais de la religion dans notre rapport à la mort. Les médecins cherchent à tout prix à retarder la mort, considérant qu’accepter qu’elle survienne serait un échec de leur sacerdoce. Mais, où est la personne dans tout ça ? Où est le respect de sa dignité et de son libre arbitre ?

De nos jours, en France, seuls ceux dont la médecine sait qu’elle ne les guérira pas ont droit à une mort “apaisée”. Mais, qu’en est-il de ceux qui souffrent physiquement et psychiquement, dont la maladie entrave leur vie et qui estiment « être au bout de leur chemin » ? Où est leur droit de décider de leur propre mort ?

Je crois que la mort fait partie intégrante de la vie, et que seule la personne concernée peut décider de sa propre fin. Les médecins ne devraient avoir qu’un rôle technique de soignant, et aider à mourir devrait être considéré comme un soin pour permettre aux personnes de mourir dans la dignité avec le moins de douleur possible.

Je ne reconnais pas aux médecins le droit d’avancer « leur conscience » ou un serment antique pour décider de ma mort. Je ne perçois dans cette posture que le côté commercial de la mort. Un patient mort n’est-il pas un client perdu ? Mesdames et messieurs les médecins, ma mort ne vous appartient pas !

C’est pourquoi je pense qu’il est temps pour notre société de repenser notre rapport à la mort et de reconnaître le droit des personnes à décider de leur propre fin. Les soins palliatifs sont une première étape, mais ils ne suffisent pas. Alors, nous devons aller plus loin et reconnaître le droit à une mort digne pour tous.

J’espère que ce sujet vous aura intéressé et que vous avez apprécié ce post. N’hésitez pas à partager votre opinion dans les commentaires !