Les petits billets de Letizia

La police, ah la police… On en parle beaucoup ces temps-ci, et pas pour les bonnes raisons. Entre les violences policières, les accusations de racisme et les syndicats phagocytés par l’extrême droite qui font la loi, on ne sait plus où donner de la tête. Et pour couronner le tout, voilà que le Directeur Général de la Police Nationale et le préfet de Police de Paris se mettent à déféquer sur la justice. Sympa.

Je ne sais pas vous, mais moi, ça me rappelle une chanson de renom de Brassens : « La mauvaise réputation ». Sauf que là, on ne parle pas d’un simple chanteur à texte, mais de représentants de l’État. Et ça, ça craint.

Mais bon, après tout, pourquoi se priver ? Si les syndicats factieux sont les véritables patrons de la police, autant en profiter pour faire ce qu’on veut. Après tout, c’est la roue libre, non ? On peut tabasser des manifestants, tirer sur des jeunes dans les cités, et même violer des femmes en garde à vue. Personne ne dira rien. Et si jamais il y a des plaintes, on peut toujours compter sur nos potes du haut de la hiérarchie pour nous défendre. C’est beau, la solidarité.

Mais là où ça devient vraiment intéressant, c’est quand nos deux amis se mettent à parler de justice. Parce que bon, la justice, c’est bien gentil, mais ça ne sert à rien. Surtout quand il s’agit d’un policier qui a commis des violences. Pourquoi le mettre en détention ? Il n’a fait que son travail, après tout. Et puis bon, ce n’est pas comme s’il avait tué quelqu’un. Juste un petit coup de matraque par-ci, par là. Rien de bien méchant.

Alors oui, l’État de droit a pris un sacré coup. Mais est-ce réellement une surprise ? On savait depuis longtemps que la police était gangrenée par le racisme et la violence. On savait aussi que la hiérarchie était largement impliquée dans ces pratiques. Alors pourquoi s’étonner maintenant ? Pourquoi faire semblant de découvrir l’eau chaude ?

Dans ce contexte, il est urgent que des mesures soient prises pour restaurer la confiance envers la police. Il est nécessaire de renforcer les contrôles internes, afin d’éviter les dérives et les abus de pouvoir. Il est également essentiel de promouvoir une culture d’éthique et de responsabilité au sein des forces de l’ordre.

Enfin, il est indispensable que les autorités respectent l’indépendance du pouvoir judiciaire, et qu’elles ne cherchent pas à influencer les décisions de justice. Le respect de l’État de droit est une condition sine qua non pour garantir la confiance des citoyens envers les institutions.

Personnellement, je n’attends plus grand-chose de la police. Ni de la justice d’ailleurs. Ce sont des institutions qui ont perdu toute crédibilité à mes yeux. Des institutions gangrenées par la corruption et le corporatisme. Des institutions qui n’ont plus rien à voir avec l’intérêt général.

Alors oui, je demande quand Borne va sortir son 49.3 ! Parce que franchement, à quoi bon perdre du temps avec des débats stériles ? Autant passer en force et faire ce qu’on veut. Après tout, c’est ce que font nos amis de la police depuis des années. Alors pourquoi se priver ?