Les petits billets de Letizia

Bienvenue sur mon blog ! Aujourd’hui, je veux parler de la magie de recevoir une lettre. Vous savez, cette sensation de voyager dans le temps, de revenir à une époque où les courriels n’existaient pas et où les lettres manuscrites étaient la norme. Non, non, à la place, on a droit à une véritable œuvre d’art, une lettre manuscrite ornée de courbes gracieuses que seule une plume peut offrir. Et n’oublions surtout pas les incontournables pâtés et les fautes d’orthographe, car avouons-le, c’est ce qui apporte tout le charme à l’ensemble. Les lignes de travers ? Oh, les lignes de travers… Cela me rappelle mes premiers essais en maternelle. Mais que voulez-vous, rien ne vaut le frisson d’une lettre tortueuse dans une ère numérique.

Mais bien sûr, c’est un pur régal de temps en temps, bien loin des notifications impersonnelles de nos boîtes mail. Après tout, pourquoi pas s’amuser un peu avec une véritable plume et du papier à l’ancienne ?

Eh bien, eh bien, eh bien, nous voici donc face à ce manuscrit légendaire, ou du moins, c’est ainsi qu’il se prétend. Il émane de mon cher frère biologique, un fervent défenseur de la foi catholique qui adore jouer les moralisateurs. Il insinue que c’est une sommation, une sorte d’injonction destinée à éclairer le monde sur la nécessité urgente de laisser tranquille sa jeune fille de 14 ans. On dirait qu’il en a assez de toutes ces idées extravagantes qu’on s’amuse à lui souffler. Ah, les parents surprotecteurs et leurs préoccupations futiles, quelle source inépuisable de divertissement ! On ne peut pas nier le sens de l’humour de ce cher frangin. Mais chacun son délire, n’est-ce pas ?

Oh, cher frère, avec tes déclarations théâtrales ! Comme si ta fille était une princesse en détresse, assiégée par des prétendants maléfiques. Pour toi, le bonheur de ta fille se résume à un mariage réussi et à une ribambelle d’enfants. Mais on doit reconnaître que l’adolescence peut être une période où les rêves grandioses prennent parfois le dessus. Personnellement, je pense que le véritable stratagème diabolique dans cette histoire, c’est bien ton propre rôle, cher papa !

Eh bien, je suis navrée d’avoir réussi mes études et qu’un travail me rapporte un salaire à six chiffres. Et je m’excuse également de vivre seule, dans une belle maison, sans mari ni enfant. Mais est-ce que je devrais aussi m’excuser de ne pas être la sœur que tu aimerais avoir ? Peut-être devrais-je me flageller pour ne pas avoir été née à ta convenance ? Mais franchement, je préfère profiter de ma vie et de mes réussites plutôt que de me morfondre sur ce que je ne suis pas.

Allez, je vais mettre ce manuscrit à sa place, la poubelle. Qui sait, probablement qu’un jour, il éclairera l’esprit des générations futures lors de fouilles dans les détritus de l’histoire. En attendant, je vais m’octroyer un petit plaisir luxueux, afin de taquiner un peu mon cher frère. Après tout, il faut bien cultiver notre petite rivalité fraternelle.

Et vous, chers lecteurs, avez-vous déjà reçu une lettre aussi théâtrale ? Ou peut-être êtes-vous vous-même adeptes de l’écriture manuscrite ? N’hésitez pas à partager vos histoires dans les commentaires ! Après tout, il n’y a rien de tel que de se plonger dans le charme désuet d’une lettre écrite à la main pour échapper un instant à cette ère numérique.

Merci d’avoir lu mon blog aujourd’hui. J’espère que cela vous a inspiré à apprécier les petites choses de la vie et à poursuivre vos rêves avec passion. À bientôt ! Sur ce, je vous laisse avec vos plumes et vos papiers. À bientôt pour de nouvelles aventures épistolaires !