Bienvenue sur mon blog, chers lecteurs et lectrices ! Aujourd’hui, j’aimerais partager avec vous une réflexion personnelle sur un sujet qui me tient à cœur : la sorcière.
Quand j’étais une petite fripouille, je n’avais qu’un rêve : être la sorcière la plus sournoisement géniale de tous les temps lors de nos jeux de rôle. Mais, vous voyez, contrairement à Samantha dans « Ma Sorcière Bien-aimée », je me suis emparée du rôle de la vilaine sorcière, celle qui n’avait pas besoin d’aide de personne et qui se fichait bien des conséquences. Mon côté indépendant et déterminé a germé comme une plante magique, et il ne m’a jamais quittée.
Aujourd’hui, je reste sous l’influence de cette image de sorcière. Peut-être parce qu’elle incarne, comme moi, la quête de justice, la rebelle suprême face au patriarcat. Ou peut-être, c’est simplement qu’elle représente la femme indépendante, une rebelle intrépide et insaisissable.
Cette sorcière hante toujours mes pensées, symbolisant la lutte constante pour l’égalité des sexes et la liberté individuelle. En tant que femme, je ressens une connexion profonde avec cette sorcière, qui fait face aux défis dans une société encore hantée par les préjugés et les discriminations. Mais elle incarne également la force et la résilience des femmes qui refusent de se plier aux normes établies.
La sorcière est un symbole puissant de l’émancipation féminine et de la lutte pour nos droits fondamentaux. Elle nous rappelle que nous pouvons briser les chaînes qui nous entravent et nous affirmer en tant qu’individus indépendants et autonomes. En embrassant notre nature rebelle et en résistant aux attentes d’une société patriarcale, nous pouvons transcender les stéréotypes et les injustices qui nous entravent. La sorcière nous rappelle que nous avons le pouvoir de changer les choses et de créer un monde plus égalitaire pour toutes les femmes.
Le livre « Sorcières » de Mona Chollet m’a permis de me retrouver. À l’âge de seize ans, j’ai décidé de cultiver mon autonomie et mon indépendance. J’en avais assez de me conformer aux normes patriarcales. Je me retrouve également dans le portrait de la femme trentenaire sans enfants, n’ayant pas l’intention d’en avoir.
Peut-être même que je me reconnais dans cette vieille femme, même si elle peut sembler horrible ou peut être laide, car sa sagesse a toujours le pouvoir de surpasser l’apparence et l’âge. La sagesse est une qualité inestimable.
Ce livre m’a ouvert les yeux sur l’importance de remettre en question les schémas traditionnels et de tracer ma propre voie en dehors des attentes sociales. Il m’a offert de nouvelles perspectives et m’a encouragée à revendiquer ma liberté de choix, en embrassant ma singularité et en refusant les pressions sociales. « Sorcières » est une lecture incontournable pour toutes les femmes en quête d’émancipation par rapport aux normes patriarcales et de découverte de leur propre pouvoir.
J’espère que ce livre inspirera celles qui le lisent à devenir, elles aussi, de fières sorcières, à chevaucher leurs balais vers l’indépendance et la sorcellerie féministe.






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