Aujourd’hui, j’aimerais aborder un sujet qui me tient particulièrement à cœur : Noël. Je sais que c’est une période de l’année que beaucoup d’entre vous attendent avec impatience, mais pour ma part, c’est une période qui suscite en moi des sentiments mitigés, voire négatifs.
Tout d’abord, laissez-moi vous dire que je ne suis plus une enfant de cinq ans et que je suis parfaitement consciente que le Père Noël n’existe pas. Cependant, cela ne m’empêche pas de ressentir une certaine anxiété à l’approche des fêtes de fin d’année. En effet, je ne peux m’empêcher de constater que le monde va mal, que nous faisons face à de nombreuses crises et que le consumérisme est poussé à son paroxysme pendant cette période.
Pour moi, Noël est malheureusement associé à des souvenirs douloureux, des dîners qui ont dégénéré en engueulades et une pression sociale pour offrir des cadeaux coûte que coûte. En tant qu’athée, je me sens également mal à l’aise à l’idée de célébrer une fête religieuse qui ne me correspond pas. Même si je suis consciente que Noël a des origines païennes et qu’il est devenu une fête populaire et traditionnelle, cela ne change rien à mon ressenti.
Le caractère consumériste de la fête est également un aspect qui me dérange profondément. Je préfère offrir des cadeaux à mes proches tout au long de l’année, de manière spontanée et sans pression. La course aux cadeaux de Noël me met mal à l’aise, d’autant plus que je suis consciente que de nombreuses personnes n’ont pas les moyens de participer à cette frénésie consumériste.
Enfin, il y a aussi le fait que mes parents m’ont fait croire au Père Noël pendant mon enfance, alors même qu’ils m’enseignaient qu’il ne faut pas mentir. Cette contradiction m’a profondément marquée et a contribué à renforcer mon désintérêt pour cette fête.
C’est pourquoi, il y a quelques années, j’ai pris la décision de rompre avec Noël. Pourquoi célébrer une fête à laquelle on ne croit pas ? Cette décision m’a apporté un sentiment de libération et m’a permis de me détacher de cette obligation sociale.
Cependant, je suis consciente que tout le monde n’a pas le même ressenti que moi vis-à-vis de Noël. Si certains d’entre vous attendent cette période avec impatience et y trouvent du réconfort, je respecte totalement cela. Comme on dit : « Si vous n’aimez pas ça n’en dégoutez pas les autres ! »
En conclusion, je n’aime pas fêter Noël, mais je respecte totalement ceux qui apprécient cette période. Chacun est libre de vivre les fêtes comme il l’entend, et c’est ce qui fait la richesse de nos différences.
En attendant, moi, je vais profiter de cette période pour me détendre, prendre du temps pour moi et éviter les magasins bondés. Parce que finalement, c’est ça la vraie magie de Noël : faire ce qui nous rend heureux, peu importe ce que les autres en pensent.
Allez, joyeuses fêtes à tous ceux qui aiment Noël. Et pour les autres, courage, c’est bientôt fini !






Laisser un commentaire