Les petits billets de Letizia

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Je ne peux rien enseigner à personne, Je ne peux que les faire réfléchir. (Socrate 470/399 A.JC)

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L’Éveil Spirituel face à la Danse de la Mort

Aujourd’hui, j’aimerais aborder un sujet qui nous concerne tous : la mort. À maintes reprises, je suis émerveillée par la tension angoissante et l’incertitude qui habitent certains esprits, ainsi que par leur quête de réponses, toutes, faites face à la mort et à la finitude de notre voyage terrestre.

La conscience de notre fin devrait être le phare qui illumine le sens profond de la vie, nous confrontant à notre essence même et à la quête du sens de notre existence. En accord avec Jean-Paul Sartre, qui a exploré la mort dans le cadre de la liberté individuelle et de la responsabilité, je perçois la mort comme l’expression ultime de la liberté humaine, la certitude absolue de notre existence. Cette conscience inéluctable de la fin nous contraint à prendre des décisions autonomes, à forger notre propre signification dans un monde en apparence dépourvu de sens intrinsèque.

Raisonnons ensemble : la mort demeure une réalité incontournable de la vie humaine, et je ressens la compréhension que cette conscience de la finitude peut engendrer une angoisse existentielle. À mon humble avis, c’est ici que la liberté face à la mort intervient, cette liberté individuelle et la capacité de chaque être à prendre des décisions autonomes. Devant la mort, cette liberté implique souvent le choix de donner un sens à sa vie malgré la certitude inévitable de sa fin. Choisir comment vivre devient alors une mission existentielle cruciale.

Je me joins aux philosophes existentialistes, car ils encouragent fréquemment l’authenticité, à savoir demeurer fidèle à soi-même et à ses propres valeurs dans un monde parfois absurde. Face à la mort, cela peut se traduire par une vie authentique plutôt que de se plier à des normes préétablies ou à des attentes extérieures.

En résumé, la philosophie existentialiste confronte la réalité de la mort en soulignant l’importance de la liberté individuelle, de l’authenticité et de la responsabilité dans la création de sens et de valeur dans la vie. La mort, souvent perçue comme angoissante, devient ainsi un élément crucial de la condition humaine à travers lequel les individus peuvent exprimer leur liberté et leur engagement authentique.

En définitive, pour les existentialistes, la mort n’est pas simplement à craindre, mais plutôt une réalité incontournable qui confère un sens aigu à notre existence, nous incitant à vivre de manière authentique, à assumer la responsabilité de nos actions et à donner un sens à notre vie malgré l’absence de sens préétabli dans l’univers.

Certains philosophes, à l’instar de Socrate, ont même considéré la mort comme une libération de l’âme, du corps, le commencement d’une nouvelle aventure ou d’une transition vers l’inconnu.

D’autres, comme Épicure, et moi-même, ont préconisé de ne pas craindre la mort, car lorsque nous existons, la mort n’est pas présente, et lorsque la mort survient, nous ne sommes plus.

Je vous remercie d’avoir pris le temps de me lire. Ensemble, continuons à explorer les profondeurs de l’existence humaine.


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