Les petits billets de Letizia

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Je ne peux rien enseigner à personne, Je ne peux que les faire réfléchir. (Socrate 470/399 A.JC)

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Nudisme : La Grande Évasion, une Comédie Corporelle

Aujourd’hui, j’ai envie de vous parler d’un sujet qui me tient particulièrement à cœur : le naturisme. Oui, vous avez bien lu, je suis une fervente adepte du naturisme et pour moi, se dévêtir relève d’un art de vivre aussi libérateur que jongler avec des marshmallows. Pourquoi ? Parce que je suis convaincue qu’apprécier la diversité des corps nécessite de les dévoiler, les montrer et même, soyons fous, les danser dans la lumière naturelle.

En plus de cette sensation de liberté incroyable, se dévêtir est aussi un moyen impeccable de jouer à cache-cache avec ma classe sociale. Sans fringues, tout le monde devient un mystère énigmatique, et devinez quoi ? On ne peut plus deviner qui est chirurgien ou plongé dans le glamour du solde bancaire.

La nudité collective, c’est comme une fête surprise où personne ne se juge sur le nombre de bourrelets ou de muscles définis. C’est la grande égalité sous le soleil, où tout le monde est nu et la critique est reléguée au vestiaire.

Pour moi, le naturisme est une aventure bien plus captivante qu’une simple séance de déshabillage. C’est une connexion profonde avec la nature, une fête perpétuelle de l’environnement, et une quête effrénée de liberté. C’est un peu comme être un super-héros, mais sans le costume moulant.

Ironiquement, je me sens le plus en sécurité et libre quand je suis nue. Sur la plage, mes préoccupations s’envolent avec mon maillot de bain. Ce style de vie, c’est ma façon déjantée de faire du féminisme, une déclaration en faveur de la libération corporelle et du droit d’être sans complexe. Si Jean-Paul Sartre était avec nous, il dirait peut-être que le naturisme est un féminisme en plein air.

Mes escapades me mènent souvent en Espagne, en Catalogne, où la nudité est célébrée partout, sauf là où elle est interdite, évidemment. C’est le paradis universel du déshabillage. Tout le contraire de la mentalité française, où parfois, même la baguette pourrait être jugée trop sexy.

Ah, l’histoire hilarante où les humains ont décidé de s’habiller pour éviter le frisson et les tentations constantes. Apparemment, chez les singes, c’est la palette de couleurs des parties intimes qui fait office de signal de prêt à la reproduction. Mais nous, les humains, élégants et érotiques de la tête aux pieds, avons opté pour la modestie, histoire de garder nos corps en mode incognito, préserver la paix sociale et maintenir nos brunchs familiaux du dimanche.

Dans notre société marquée par les traditions judéo-chrétiennes, le tabou du nu prend racine dans la Genèse, avec cette histoire farfelue d’Adam et Ève qui se rendent compte de leur nudité après une collation pomme. La religion instaure alors le devoir de dissimuler son anatomie, comme si les feuilles de figuier étaient le Saint Graal de la modestie. C’est ainsi qu’à partir du XIXe siècle surtout, la nudité se retrouve mariée au péché, et la pudeur au mariage chaste. Les naturistes, eux, veulent inverser la vapeur, ou plutôt, le courant d’air.

Et pour couronner le tout, de plus en plus d’influenceuses et de militantes féministes partagent désormais leurs vergetures et leurs courbes sur les réseaux sociaux, bousculant ainsi notre perception comme un éternel twerk de la confiance en soi.

Alors voilà, j’espère que cette petite plongée dans l’univers du naturisme vous aura donné envie d’explorer cette philosophie de vie qui prône la liberté et l’acceptation de soi. Et n’oubliez pas, la prochaine fois que vous irez à la plage, laissez vos préjugés au vestiaire et profitez pleinement du soleil et de l’eau salée dans votre plus simple appareil.

À bientôt pour de nouvelles aventures !


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