Les petits billets de Letizia

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Je ne peux rien enseigner à personne, Je ne peux que les faire réfléchir. (Socrate 470/399 A.JC)

Déboires d’une sexualité normative

Bonjour, aujourd’hui, j’aimerais vous faire part de mes réflexions sur le concept de couple… Une institution qui a ses avantages, mais également ses inconvénients.

De nos jours, de moins en moins de personnes semblent être tentées de se plier à une sexualité « normale ». Mais qu’est-ce que la « normalité » en matière de sexualité, me direz-vous ? C’est là toute la question.

Une étude de l’IFOP pour Lelo a récemment révélé que de plus en plus de personnes en France refusent de se conformer aux attentes traditionnelles en matière de vie sexuelle. Et franchement, je les comprends. La pression, voire l’obligation d’avoir une vie sexuelle « standardisée » ou de satisfaire l’autre en priorité, ce n’est pas vraiment ce qu’on appelle la recette du bonheur.

Ironiquement, je me retrouve soudainement catapulté·e dans la normalité à cause ou grâce au fait que ma vie sexuelle n’a jamais été « ordinaire ». Je suis ravie que de plus en plus de personnes suivent leurs instincts et ne se soumettent pas aux injonctions patriarcales d’un autre âge. Après tout, le sexe devrait être un outil d’épanouissement personnel et de plaisir, pas une corvée à accomplir selon des normes établies par d’autres.

Il semblerait que les jeunes adultes d’aujourd’hui soient plus réfléchi·e·s et moins enclins à se conformer aux normes de la pornographie violente et humiliante. Les Français·e·s, particulièrement les Françaises, paraissent se libérer des contraintes liées à la sexualité et aux pressions sociales. Et c’est une excellente nouvelle !

Les jeunes femmes, en particulier, ont un flair affûté pour démasquer les personnes peu recommandables, les « bad boys » font de moins recette. Elles sont plus aptes à déceler les signes d’alarme dans une relation. En outre, une enquête de l’IFOP de 2021 démontre que les jeunes femmes hétérosexuelles se détournent des pratiques sexuelles popularisées par les films X, qui promeuvent une forme de soumission à leur partenaire masculin, telles que la « Gifle avec un pénis » ou l’éjaculation faciale. Au contraire, elles élargissent leur répertoire sexuel avec des pratiques plus égalitaires. Bravo mesdames !

Et que dire de cette « dissociation croissante » entre conjugalité et sexualité ? Il semblerait que de plus en plus de personnes réalisent qu’on peut vivre avec une personne sans forcément avoir une vie sexuelle intense. Une véritable révolution dans le monde des relations amoureuses !

En somme, cette enquête met en lumière la proportion croissante de Français·e·s qui parviennent à se libérer d’une certaine « normalité sexuelle » et tout spécialement des injonctions sociales qui associent forcément le couple à une vie sexuelle intensive. Et c’est une excellente nouvelle pour la diversité et l’épanouissement sexuel de chacun.

Alors mes chers lecteurs et lectrices, n’ayez pas peur d’être vous-mêmes en matière de sexualité. Suivez vos instincts, écoutez vos désirs, et surtout, débarrassez-vous des normes obsolètes qui ne font que brider votre épanouissement personnel. La révolution sexuelle est en marche, et il est grand temps d’y participer !


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