Les petits billets de Letizia

Chers lecteurs,

Aujourd’hui, j’aimerais aborder un sujet délicat, mais important : le rejet systématique de certaines ethnies en raison de comportements spécifiques. Je suis consciente que cette problématique pose un problème majeur, car cela conduit à une généralisation et à la stigmatisation de toute une communauté sur la base des actions de quelques individus. Cependant, il est indéniable que certains comportements machistes sont encore présents dans certaines ethnies, ce qui soulève des questions complexes et nuancées.

Le machisme est une façon de penser qui affirme que les hommes sont différents et que cette différence les rend supérieurs aux femmes. Cette croyance est malheureusement répandue de nos jours, présente dans de nombreuses institutions et traditions. Elle est à l’origine de nombreux comportements machistes ou sexistes qui affectent la société dans son ensemble.

Pour ma part, j’essaie d’appréhender ces sujets avec sensibilité et nuance, tout en reconnaissant l’importance de prendre en compte la différence et la diversité dans la construction de notre identité. Il est naturel pour l’être humain de vivre en société et d’interagir avec les autres. Ces interactions donnent naissance à des relations humaines où le sentiment d’appartenance à un groupe et la construction de notre identité jouent un rôle crucial.

Cela m’a amenée à réfléchir sur la manière dont je construis ma propre identité en prenant en compte la différence et la diversité, c’est-à-dire la manière dont je perçois les autres.

Je reconnais que d’un point de vue ethnique, l’action du groupe peut parfois sembler prédominante par rapport à celle de l’individu. Cela ne nie pas l’existence de personnalités différentes, mais souligne l’importance pour l’individu d’agir en accord avec son groupe pour assurer sa survie.

Cependant, je dois admettre avec humilité que je ressens une certaine appréhension chaque fois que je croise une personne d’une ethnie avec qui j’ai un préjugé négatif, et cette appréhension est d’autant plus grande quand il s’agit d’un groupe. Je me rends compte que cela m’a conduit à rejeter systématiquement certaines ethnies en raison de comportements spécifiques, ce qui relève de l’ostracisme et du racialisme.

Le racialisme, contrairement au racisme ou au suprématisme, n’implique pas l’idée de supériorité de certaines races sur d’autres. Cependant, il s’accompagne généralement de propositions de ségrégation raciale ou de séparatisme. Reconnaître ces tendances en soi est une étape essentielle pour pouvoir les remettre en question et évoluer vers une vision plus inclusive et respectueuse de la diversité humaine.

En partageant ces réflexions avec vous, je souhaite ouvrir le dialogue sur ces questions complexes et parfois délicates. Reconnaître nos propres préjugés et tendances à l’ostracisme est un premier pas vers une plus grande compréhension et acceptation de la diversité qui nous entoure.

En conclusion, je crois fermement en la capacité de chacun·e à remettre en question ses propres croyances et à évoluer vers une vision plus ouverte et inclusive de la société. Ensemble, nous pouvons contribuer à créer un monde où la diversité est célébrée et où chacun·e est respecté·e pour sa singularité.