Les petits billets de Letizia

Chère lectrice, cher lecteur,

Aujourd’hui, j’aimerais aborder un sujet qui me tient particulièrement à cœur : la relation entre la raison et la foi. J’ai toujours pensé que la seule manière qu’une religion puisse m’aider était de la même manière que l’alcool aide un ivrogne, en m’abrutissant. Mais je ne veux pas vivre ivre.

Bizarrement, chaque fois que j’ai abordé un peu sérieusement la religion, on m’a toujours affirmé que la raison ne peut pas résoudre tous les problèmes et que je devais donc croire aux idées qui fonctionnent et conseillé d’abandonner le rationalisme et d’embrasser la foi.

Il semblerait que ce soient les meilleures propositions que les religieux puissent m’opposer. Mais si la raison ne peut pas résoudre mes questions, alors l’agnosticisme est requis, et non la foi. Je n’ai aucune envie de baser ma vie sur des croyances religieuses qui ne sont que de vulgaires racontars et superstitions.

L’essor d’une science avec des scientifiques de renommée mondiale et d’un consensus parmi les philosophes selon lequel les arguments en faveur de l’existence des dieux, des âmes, de l’au-delà, etc., n’étaient pas convaincants, me donne raison.

Je pense, comme de nombreuses preuves scientifiques le suggèrent, que la religion populaire résulte d’un dysfonctionnement social. Bien qu’aucune relation causale n’ait été établie, une liste des Nations Unies des 20 meilleurs pays où vivre montre généralement les nations les moins religieuses en tête (Il n’y a qu’aux États-Unis, classés au 13ᵉ rang des meilleurs pays où vivre, que les croyances religieuses sont fortes par rapport aux autres pays), tandis que la majorité des pays ayant de fortes convictions religieuses se classent en bas de la liste.

Même si corrélation n’est pas synonyme de causalité, les preuves devraient faire réfléchir les défenseurs de la religion. Il y a de bonnes raisons de douter que les croyances religieuses améliorent la vie des personnes, et de bonnes raisons de croire qu’elles aggravent leur vie, mais de tels faits pourraient gêner les croyants, mais malgré tout cela, la plupart des personnes acceptent encore certaines affirmations religieuses.

Plus de trois fois plus de chrétiens croient à la naissance virginale de Jésus qu’à l’évolution biologique, bien que peu de théologiens prennent la première au sérieux, et qu’aucun biologiste sérieux ne rejette la seconde ! Les scientifiques ne mènent pas d’enquêtes auprès du public pour déterminer si la théorie de la relativité ou de l’évolution est vraie ; leur véracité est assurée par les preuves ainsi que par les technologies qui en résultent.

Alors que les merveilles de la science attestent chaque jour sa vérité, pourquoi beaucoup préfèrent-ils la superstition et la pseudo-science religieuse ? La réponse la plus simple est que les gens croient ce qu’ils veulent, ce qu’ils trouvent réconfortant, et non ce que les preuves soutiennent : en général, les gens ne veulent pas savoir ; ils veulent croire. Cela résume le mieux pourquoi les gens ont tendance à croire.

Il est essentiel de remettre en question nos croyances et d’analyser rationnellement les informations qui nous parviennent. La foi peut apporter du réconfort à certains, mais il est important de ne pas perdre de vue la réalité et les faits scientifiques. En fin de compte, chacun est libre de croire en ce qu’il souhaite, mais il est crucial de garder un esprit ouvert et critique.

J’espère que cet article vous aura fait réfléchir sur la place de la raison et de la foi dans nos vies. N’hésitez pas à partager vos réflexions et expériences dans les commentaires ci-dessous.

À bientôt pour de nouvelles réflexions.