Les petits billets de Letizia

Une odyssée gastronomique

Chères amatrices et chers amateurs de fromage,

Aujourd’hui, je voudrais partager avec vous ma passion dévorante pour ces délices lactés qui émoustillent nos papilles et font chavirer nos cœurs. Dans le vaste univers des plaisirs gustatifs, il existe un jour saint, une célébration des sens qui transcende les frontières culinaires et enivre les palais les plus exigeants. Ce jour-là, mes amis, est celui du fromage. Oui, vous avez bien entendu, je parle de ces merveilles de la gastronomie qui nous transportent vers des sommets de plaisir gustatif.

Chaque fois que je franchis le seuil de mon fromager-crémier préféré, c’est comme si je pénétrais dans un temple dédié à la divine délectation. Mon taux de casomorphine grimpe en flèche dans mes veines, et je me sens envahie par une euphorie incommensurable. Oui, je l’avoue sans honte : quand il s’agit de fromages, je suis faible, je succombe à la tentation et je ne peux résister à l’envie de dévorer chaque morceau, chaque tranche, chaque plateau qui se dresse devant mes yeux émerveillés.

À chaque invitation, c’est moi qui apporte le vin et le fromage. Parce qu’il faut bien l’avouer, combien de fois ai-je été déçue en fin de repas, constatant qu’il manquait ce précieux joyau lacté ? C’est une addiction, me direz-vous, une passion dévorante qui parfois frôle l’obsession. Et pourtant, la science confirme ce lien passionnel qui nous unit au fromage, cette alchimie sensorielle qui nous transporte vers des sommets de plaisir gustatif.

Mais ce n’est pas seulement une question de goût, c’est aussi une question de philosophie. Je suis une fervente adepte des fromages au lait cru, et j’essaie autant que possible de respecter la saisonnalité de ces délices, afin d’honorer le rythme naturel des animaux et de savourer des fromages dont la composition évolue au fil des saisons, révélant des saveurs subtiles et des arômes exquis.

Et puis, il y a cette ombre au tableau, cette hérésie culinaire que l’on ose nommer « fromage végan ». Oh, que l’on ne me parle jamais de ce crime contre l’humanité ! Malheureusement, la montée en popularité de cette tendance « bobo » a encouragé certains producteurs à créer une variété de fromages végans. Mais je vous le dis, mes amis, rien ne saurait remplacer l’authenticité, la richesse et la complexité d’un vrai fromage, issu du fruit du travail et de la passion des maîtres fromagers.

Alors, en ce jour béni du fromage, levons nos verres et nos morceaux de brie, de camembert, de roquefort ou de chèvre. Célébrons la diversité, l’artisanat et la magie de ces trésors lactés qui font vibrer nos papilles et égayer nos tables. Car il n’y a rien de tel que le goût du fromage pour nous rappeler que la vie est belle, et que les plaisirs simples sont souvent les plus grands. Vive le fromage, vive la passion, vive la gastronomie !