Les petits billets de Letizia

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Je ne peux rien enseigner à personne, Je ne peux que les faire réfléchir. (Socrate 470/399 A.JC)

Tout patient guéri ou tout patient mort est un client perdu

Chères lectrices, chers lecteurs,

Aujourd’hui, je ressens le besoin de partager avec vous une expérience qui m’a profondément bouleversée. Il y a quelques jours, j’ai eu l’occasion de revoir les parents d’une amie chère, une amie qui nous a quittés il y a quatre ans à cause d’une tumeur cérébrale. Cette rencontre a ravivé en moi une colère que je pensais avoir surmontée, et je ressens le besoin de l’exprimer.

En les voyant, j’ai ressenti comme un masque d’hypocrisie sur leur visage, une hypocrisie que je n’avais jamais remarquée auparavant. Une rage sourde et bouillonnante a surgi en moi, une rage face à ce que j’ai perçu comme des actes répréhensibles. Comment ont-ils pu agir ainsi ? Comment ont-ils pu prétendre être innocents face à leurs propres actes ?

Ils ont joué les gardiens de la souffrance, empêchant leur fille de faire ses propres choix, de décider de sa propre existence. Ils ont refusé à leur enfant mourante le droit de partir dans la dignité, dans un pays où cela aurait été possible. Ils ont détourné le regard, fermé leurs oreilles aux appels désespérés de leur propre enfant. Pourquoi ? Pour sauver les apparences ? Pour s’accrocher à une morale chrétienne étriquée ?

Et maintenant, les voilà devant moi, tentant de dissimuler leur culpabilité derrière des faux-semblants. Mais je ne suis pas dupe. Leurs larmes ne sont pas pour la souffrance de leur fille, mais pour les frais exorbitants de l’hôpital. Comme si l’argent pouvait effacer le sang sur leurs mains, comme si la douleur pouvait s’acheter et se vendre.

Je leur ai rappelé la dure réalité de notre époque, où la médecine moderne oublie parfois l’humain derrière le patient. « Tout patient guéri ou tout patient mort est un client perdu », leur ai-je dit. Avant de leur adresser un dernier adieu, un dernier défi à leur conscience endormie : « Allez au diable ! Car il semble que vous y croyiez déjà bien assez ! »

Cette rencontre m’a profondément remuée, mais je ressens le besoin de partager cette expérience avec vous. La perte d’un être cher est déjà une épreuve douloureuse en soi, mais voir la souffrance de cet être amplifiée par les choix de ses proches est une blessure supplémentaire difficile à panser.

Je vous encourage à chérir vos proches, à être à leurs côtés dans les moments difficiles, à les soutenir dans leurs choix et à respecter leur dignité jusqu’au bout. La vie est précieuse, et il est essentiel de faire preuve d’empathie et de compassion envers ceux qui souffrent.

Merci de m’avoir accordé votre attention et votre soutien. N’hésitez pas à partager vos propres expériences ou réflexions dans les commentaires.


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