Ah, les souvenirs d’école, ces moments où les cancres semblaient régner en maîtres sur les fonds des salles de classe. On se demande parfois s’ils n’étaient pas en réalité des devins touchés par la science infuse, à l’instar de Platon et de sa célèbre citation sur l’apprentissage et la pratique. « Celui qui apprend et apprend et ne pratique pas ce qu’il sait, c’est comme celui qui laboure et laboure et ne sème pas ». Car avouons-le, ces cancres ne semblaient rien apprendre, si ce n’est l’art d’ennuyer leurs camarades.
Pourtant, malgré leur réputation peu flatteuse, on ne peut s’empêcher de se demander si ces cancres n’étaient pas finalement plus perspicaces qu’on ne le croyait. Peut-être avaient-ils compris que la véritable sagesse ne réside pas uniquement dans les livres, mais également dans l’art de vivre et d’observer le monde qui les entoure. Peut-être étaient-ils simplement en avance sur leur temps, refusant de se plier à un système éducatif qui ne correspondait pas à leurs aspirations.
Certes, ils n’étaient pas des modèles d’excellence académique, mais peut-être étaient-ils des modèles de résistance à un système sclérosé, préférant suivre leur propre voie plutôt que de se conformer à des normes étriquées. Peut-être étaient-ils les véritables visionnaires de l’époque, refusant de se laisser enfermer dans des carcans qui ne leur correspondaient pas.
Alors, avant de juger trop sévèrement ces cancres qui semblaient voguer à contre-courant, peut-être devrions-nous nous demander s’ils n’étaient pas tout simplement en avance sur leur temps. Peut-être devrions-nous nous interroger sur la pertinence d’un système éducatif qui exclut ceux qui ne rentrent pas dans le moule, au lieu de les encourager à développer leurs propres talents et compétences.
Car après tout, la véritable intelligence ne se limite pas à la mémorisation de connaissances livresques, mais s’exprime aussi à travers la créativité, l’ingéniosité et la capacité à penser différemment. Peut-être que ces cancres étaient tout simplement des esprits libres, refusant de se laisser enfermer dans une vision étriquée de l’intelligence.
Alors, plutôt que de les reléguer au rang de simples cancres, peut-être devrions-nous leur rendre hommage en tant que pionniers d’une forme d’intelligence alternative, capable de voir au-delà des apparences et de remettre en question un système éducatif figé. Peut-être devrions-nous nous inspirer de leur indépendance d’esprit et de leur refus de se soumettre à des normes qui ne leur convenaient pas.
En fin de compte, peut-être que ces cancres étaient tout simplement des devins de la science infuse, capables de percevoir des vérités que d’autres ne pouvaient pas saisir. Peut-être que nous avons beaucoup à apprendre d’eux, si nous prenons le temps de regarder au-delà des étiquettes et des préjugés pour découvrir la richesse insoupçonnée qui se cache derrière ces apparences trompeuses.






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