Les petits billets de Letizia

Quand La Société Se Dresse Contre Les Dogmes

Chères lectrices, chers lecteurs,

L’heure est grave, et pourtant l’espoir se glisse entre les fissures de l’intransigeance religieuse. Nous sommes témoins, une fois de plus, d’une scène récurrente où certaines religions tentent de s’imposer en maîtresses de la morale sociétale. Bien que divergentes sur maints sujets, elles se retrouvent unies pour combattre l’avènement de nouveaux droits, tels que l’interruption volontaire de grossesse et le mariage pour tous·te·s, au détriment de la liberté individuelle.

En janvier dernier, tel un chœur dissonant, les leaders des communautés musulmanes, juive, catholique, protestante et bouddhiste ont entonné une symphonie commune lors d’une conférence de presse. Leur objectif ? S’opposer vigoureusement à la loi de liberté en fin de vie, ardemment réclamée par nos concitoyen·ne·s.

Je me tiens fermement aux côtés de L’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité, qui nous rappelle sans relâche que notre société doit accompagner les aspirations légitimes de ses membres, en particulier concernant le droit de choisir sa fin de vie. La légalisation d’une aide à mourir n’est pas un caprice, mais un écho de la volonté d’une majorité de Françaises et de Français. En effet, selon un sondage de l’IFOP, plus de neuf Français·e·s sur dix (92 %) se déclarent favorables à l’euthanasie lorsque le patient, atteint d’une maladie insupportable et incurable, en formule la demande.

Le cœur battant de la France laïque doit résonner plus fort que les principes moraux imposés par les religions. Pourquoi donc devraient-elles influencer une décision si intime et personnelle, alors même que ce droit ne sera jamais une obligation ? La voix du peuple doit prévaloir, car c’est elle qui incarne véritablement la diversité et l’égalité de notre société.

Ainsi, chères lectrices et chers lecteurs, nous devons nous unir dans ce combat pour les droits individuels, comme les acteurs et actrices d’une pièce épique, déterminé·e·s à écrire un avenir où chacun·e pourra vivre et mourir dans la dignité, selon ses propres choix.

En avant, vers une société où la liberté individuelle est la clé de voûte de notre existence collective. Que le rideau se lève sur une ère nouvelle, éclairée par la lumière de l’émancipation et de la justice !