Chères lectrices et chers lecteurs, bonjour,
Aujourd’hui, nous allons parler de la merveilleuse et noble institution qu’est le Parlement, qu’il soit européen ou français. Ah, cette noble assemblée où se décident nos vies, nos avenirs, nos rêves… ou pas. En réalité, c’est un marché de dupes, une gigantesque centrale d’achat où se négocie notre avenir à coups de pots-de-vin et de promesses fallacieuses.
Imaginez un instant la scène : des députés et des commissaires, ces vaillant·e·s représentant·e·s du peuple, déambulant dans les couloirs de ce qui devrait être le sanctuaire de la démocratie. Mais non, ces élu·e·s aux poches toujours trop profondes accueillent les lobbyistes, ces habiles commerçants, leurs valises pleines de cadeaux et d’intentions pures comme de l’eau de vaisselle, voire de billets de banque.
Ici, la loi de l’offre et de la demande prend une tournure théâtrale et épique. L’offre n’est plus celle des idées, des débats éclairés ou des projets de société, mais celle des gros chèques et de petites faveurs. La demande ? Eh bien, c’est simple : plus de pouvoir, plus d’argent, et moins de contraintes morales. Le peuple ? Quel peuple ?
Pendant ce temps, nous, citoyen·ne·s lambda, assistons impuissant·e·s à ce grand spectacle. Nos voix, nos votes, nos luttes semblent bien dérisoires face à ce commerce juteux où l’éthique et l’intégrité sont des marchandises rares, en voie de disparition. Peut-être devrions-nous envisager de devenir nous-mêmes lobbyistes, au moins pour avoir l’illusion de pouvoir influencer ce cirque bien huilé.
Ironie du sort, ces personnages politiques aiment nous rappeler à quel point nos choix électoraux sont cruciaux. « Votez pour moi, et je changerai le monde ! », clament-ils avec un enthousiasme feint. En réalité, leur véritable maître, c’est celui qui sait glisser le bon billet au bon moment, celui qui transforme les rêves de changement en cauchemars de statu quo.
Ainsi, chères lectrices et chers lecteurs, la prochaine fois que vous entendrez parler de réforme ou de loi innovante, rappelez-vous qu’elle a probablement été négociée dans l’ombre, loin de nos préoccupations réelles. Et si un jour, vous croisez un·e député·e ou un·e commissaire, offrez-lui un bon café. Après tout, c’est dur de jongler entre toutes ces offres alléchantes et ces demandes pressantes.
Et pendant que nous continuons à nous battre pour nos droits, nos libertés et notre dignité, rappelons-nous qu’il nous reste une arme précieuse : notre voix. Peut-être un jour, cette voix résonnera suffisamment fort pour faire trembler les fondations de ce grand marché aux illusions.
En attendant, gardons l’espoir et l’esprit critique bien aiguisés. Et surtout, restons solidaires, car c’est ensemble que nous pourrons renverser la vapeur.






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