Je me pose la question suivante : pourquoi le Nouveau Front Populaire et son mélange hétéroclite, de Mélenchon aux écolos en passant par les traîtres du PS, sans oublier les cocos qui se sont alliés·e·s à cette mascarade, ont encore une fois sauvé Macron ? En votant sans aucun état d’âme pour Darmanin, Borne et la plupart des truands qui entouraient Macron. Sans oublier bien sûr l’élection de notre Flanby national, Hollande, que nous pensions avoir rangé dans le tiroir des mauvais souvenirs. Hélas, même les mauvais souvenirs ont la vie dure.
Ah, ce Nouveau Front Populaire, cette coalition de rêves brisés et d’ambitions mal placées. Les voici, ces chevalier·e·s du progressisme, unissant leurs forces pour… quoi exactement ? Pour jouer les bouffons sur la scène politique, tout en donnant des leçons de morale à qui veut bien les entendre. « Unis, nous vaincrons ! » disaient-ils, mais en réalité, c’est plutôt « Unis, nous nous tirerons une balle dans le pied »,
Le spectacle est pitoyable. Mélenchon, l’éternel tribun, qui fulmine contre les injustices du système, finissant par s’allier avec ceux qu’il dénonçait hier encore. Les écolos, égaré·e·s dans cette jungle de compromis, troquant leurs convictions pour quelques miettes de pouvoir. Et que dire des « traîtres » du PS, ces caméléons politiques prêts à tout pour rester dans le jeu ? N’oublions pas les communistes, autrefois la bête noire du capitalisme, désormais réduits à un simple accessoire dans cette farce.
Et pendant ce temps, qui observe en ricanant depuis son trône ? Notre cher président Macron. Cet artiste de la manœuvre, ce maître de la diversion, voit son plan se dérouler à la perfection. En tergiversant pour nommer un premier ministre, il laisse le temps au Nouveau Front Populaire d’imploser sous le poids de ses propres querelles d’égos. Pendant que les uns·e·s et les autres se disputent pour savoir qui est le·la plus pur·e des pur·e·s, Macron engrange les bénéfices de cette division.
Les citoyen·ne·s français·e·s, nous les spectatrices et spectateurs impuissants·e·s, observons cette tragédie avec un mélange de résignation et de désespoir. Où est le renouveau promis ? Où est ce changement tant attendu ? Au lieu de cela, nous avons droit à un carnaval de duplicité, une parade de vanité où chaque protagoniste joue sa partition dans une symphonie cacophonique.
Alors, pauvre France ? Oui, sans doute. Pauvre de nous, qui espérions un jour voir le lever d’une aube nouvelle, mais qui devons-nous contenter de ce crépuscule sans fin, où les promesses de renouveau se dissolvent dans l’ombre des ambitions personnelles. Que reste-t-il à espérer lorsque les sauveuses et sauveurs se révèlent être des arnaqueuses et arnaqueurs ?
Et ainsi, le bal des hypocrites continue, au son des applaudissements de celleux qui profitent du spectacle, pendant que la France, elle, pleure ses illusions perdues.






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