Ah, cher lectorat, aujourd’hui, j’ai envie de vous parler de cette charmante citation d’Octave Mirbeau. Oui, je sais, ça fait sérieux, mais ne vous inquiétez pas, on va s’amuser un peu avec ça.
Mirbeau, ce cher auteur, nous rappelle que les moutons, ces adorables créatures laineuses, vont docilement à l’abattoir sans un mot, sans un espoir. Mais, au moins, ils ont la décence de ne pas voter pour celui qui les égorgera, ni pour le bourgeois qui se régalera de leurs côtelettes. Les humains, par contre, ah là là, on ne peut pas en dire autant. Plus moutonnier que les moutons, l’électeur désigne joyeusement son bourreau et choisit son bourgeois, tout en se félicitant d’avoir gagné ce droit au prix de quelques révolutions. Voilà le tableau.
Sérieusement, n’est-ce pas hilarant ? L’idée de faire des révolutions, de braver les balles et les baïonnettes, tout ça pour se retrouver à choisir entre la peste et le choléra à chaque élection. Si ce n’était pas si triste, ce serait à mourir de rire.
Imaginez un instant, si nos amis les moutons pouvaient voter. Ils se diraient sûrement, « Hé, toi là, le gros avec les bottes en cuir, tu sembles bien sympathique ! Je te choisis comme boucher ! » Non, bien sûr que non. Mais nous, on le fait, avec une régularité de métronome. Et après, on se demande pourquoi on a mal au cou en permanence. Peut-être parce qu’on passe notre temps à tendre la nuque vers le prochain coup de hache politique.
J’aime bien cette idée de Mirbeau que nous sommes plus bêtes que les bêtes. Ça me fait penser à ces moments où, face à un choix cornélien entre deux candidats, on se dit que voter blanc, c’est gaspiller son droit durement acquis. Alors, on choisit le moindre mal, tout en sachant pertinemment qu’il nous fera quand même mal. Masochisme politique, quand tu nous tiens.
Bref, mes ami·e·s, la prochaine fois que vous irez aux urnes, pensez aux moutons. Eux, au moins, ne participent pas activement à leur propre malheur. C’est peut-être le moment de réfléchir à d’autres formes de résistance, de dire « non » autrement, ou de trouver un moyen de changer les règles du jeu. Parce qu’après tout, être plus intelligent qu’un mouton, ce n’est pas censé être si difficile, n’est-ce pas ?
Allez, sur ce, je vous laisse, je vais aller tondre ma pelouse en pensant à tous ces moutons qui, au moins, ont la chance de ne pas devoir choisir leur boucher. À bientôt pour de nouvelles réflexions hilarantes sur notre douce absurdité humaine.
Voilà, j’espère que cet article vous aura fait sourire et réfléchir. N’oubliez pas de partager vos pensées dans les commentaires, je suis toujours ravie de vous lire !
À la prochaine, mes cher·e·s moutons !






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