Chronique D’un Instant Karma
Salut tout le monde !
Aujourd’hui, laissez-moi vous raconter une histoire qui m’a fait réaliser à quel point la nature peut parfois avoir un sens de l’humour assez particulier.
Ce matin, en tombant sur un article de Slate intitulé « Un food truck offre une ‘assurance goélands’ en cas de vol de nourriture », j’ai eu un petit flashback savoureux. Vous savez, ce genre de moment où la réalité dépasse la fiction et où la nature elle-même devient l’auteur d’une vengeance divine. D’ailleurs, je suis convaincue que ce fait divers aurait fait un carton dans la rubrique « insolite » de *Nice Matin*. Mais bon, tant pis pour eux.
Laissez-moi vous raconter. Cela se passait il y a quelques semaines, lors d’une balade en bord de mer avec ma nièce. On arpentait tranquillement le fameux chemin des douaniers, profitant de la vue magnifique et du son des vagues, quand soudain, notre petite bulle de sérénité a été percée par… comment dire… un énergumène. Oui, je sais, le mot est fort, mais croyez-moi, il est justifié.
L’individu en question se tenait sur un rocher, juste au bord de l’eau, et beuglait dans son téléphone comme si son correspondant était situé à l’autre bout de la planète. Et vu son ton, on pouvait légitimement se demander s’il ne tentait pas de provoquer une guerre intergalactique à lui tout seul. La scène était si pathétique qu’un innocent goéland, sûrement lassé par cet outrage sonore, a décidé d’intervenir.
Et là, mes ami·e·s, le miracle s’est produit. Le goéland, avec une précision digne d’un sniper, a lâché une fiente monumentale, vous savez, une de celles qui font douter de l’équilibre alimentaire des goélands. En plein sur la tête du bonhomme. Mais ce n’est pas tout ! Le coup de maître a touché également son précieux téléphone, qui, sous le choc et la crasse, a fait un petit plongeon dans la mer Méditerranée. Le tout suivi, évidemment, par l’homme qui s’est précipité pour tenter de sauver son précieux joujou.
Est-ce que l’histoire a une morale ? Peut-être. On pourrait dire que le respect du calme environnant est de mise, surtout quand on se trouve en pleine nature. Ou bien que, parfois, il vaut mieux baisser d’un ton si l’on ne veut pas que la nature elle-même décide de nous offrir une leçon… odorante.
Mais soyons honnêtes, la vraie leçon ici, c’est que l’univers, parfois, a un humour ravageur. Ma nièce et moi avons ri aux larmes devant cette scène improbable, et j’ose espérer que le goéland, quant à lui, est reparti, soulagé, et avec le sentiment du devoir accompli.
Morale : Parfois, le karma a des ailes… Les goélands sont des philosophes bien plus engagés qu’on ne le pense. Et parfois, tout ce qu’il te faut pour remettre tes priorités en ordre, c’est une bonne dose de fiente divine… et un sacré bon timing !
À bientôt pour de nouvelles aventures.






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