Bonjour à toutes et à tous,
Aujourd’hui, je vais vous parler d’une décision qui a surpris beaucoup de monde autour de moi, il y a quelques années : vendre ma startup florissante pour me recentrer sur une activité plus alignée sur mes besoins personnels et professionnels. Certains se demandent pourquoi j’ai fait ce choix, alors que mon entreprise passait de 0 à 9 employé·e·s en seulement un an. Ça paraît contre-intuitif, non ? Mais laissez-moi vous expliquer.
Nous vivons dans une société où la performance est reine. Les attentes sont élevées, et chaque jour, nous sommes bombardés d’images de succès et d’accomplissements sur les réseaux sociaux. Cette quête incessante de l’idéal peut rapidement mener à la frustration et à l’épuisement. J’ai moi-même ressenti cette pression, malgré le fait que ma startup se portait bien. Les exigences extérieures semblaient diminuer, mais je me sentais souvent incitée à atteindre des objectifs qui, en réalité, étaient inaccessibles.
Au début, je pensais que la croissance de ma startup serait synonyme de satisfaction personnelle. Mais en fait, je me suis retrouvée à naviguer dans des attentes irréalistes, aussi extérieures qu’intérieures. Les pressions sociétales sur la performance, combinées aux exigences de mon entreprise, ont fini par éroder mon énergie et ma passion. La positivité constante, encouragée par les coachs et les gourous du bien-être, devenait presque un fardeau. Parfois, on veut juste avoir le droit de ne pas être au top, et c’est tout.
Alors, j’ai décidé de réévaluer mes priorités, et de vendre. Pas par échec, mais par besoin. J’avais besoin de retrouver une certaine sérénité, de réajuster mes priorités et, surtout, de m’octroyer du temps. Personnellement, cela signifiait me tourner vers un rythme de travail plus équilibré : en moyenne, 28 heures par semaine, réparties sur quatre jours, où je pourrais travailler seule, sur des projets qui m’inspirent sans pression constante.
C’est d’ailleurs à travers des « workations » (contraction de « work » et « vacation ») que j’ai trouvé ma voie. Ce concept m’a permis de sortir du cadre rigide du bureau, et de mêler détente et productivité. En voyageant tout en travaillant à distance, j’ai redécouvert une liberté que j’avais perdue. Cette alternance entre le travail et le ressourcement m’a aidée à recharger mes batteries, à voir les choses sous un autre angle, et notamment, à comprendre que ma productivité ne devait pas se faire au détriment de mon bien-être.
Alors, j’ai appris à valoriser ma vie, à accepter mes émotions au lieu de les réprimer, et à me libérer des attentes irréalistes que j’avais sur moi-même. Ce qui compte pour moi aujourd’hui, ce n’est pas de toujours viser la productivité à tout prix, mais d’apprécier le processus. De ralentir. De créer à mon rythme. Et d’accepter que le succès ne ressemble pas toujours à ce qu’on imagine.
C’est en quittant la course effrénée de la croissance à tout prix que j’ai trouvé ma véritable voie : celle qui privilégie la qualité de vie, la créativité et l’épanouissement personnel. Le « workation » a été un levier essentiel dans cette transition, car il m’a montré que l’on peut allier travail et ressourcement, sans sacrifier l’un pour l’autre.
En résumé, vendre ma startup n’était pas un échec, mais une prise de conscience. En me délestant des pressions extérieures, j’ai retrouvé le contrôle sur ma vie et mon travail. Et croyez-moi, ça vaut tout l’or du monde.
Je vous encourage tous à prendre un moment pour réfléchir à vos propres priorités et à ce qui vous rend heureux. Parfois, il faut savoir faire une pause pour mieux avancer. Puis qui a envie d’être le plus riche du cimetière ?
Merci de m’avoir lu, et n’hésitez pas à partager vos réflexions sur ce sujet en commentaires !






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