Les petits billets de Letizia

Quand L’inaction Politique Nous Condamne À La Résignation

Chères lectrices, chers lecteurs,

Aujourd’hui, je voudrais aborder un sujet qui nous concerne tous : la sécurité. L’être humain est l’espèce qui nait avec le moins de défenses. C’est pourquoi il a besoin de sécurité, c’est-à-dire de l’aide de la société pour grandir et se développer. Il établit donc un lien de dépendance avec la société qui l’aide à grandir.

Le gouvernement Barnier fraîchement formé semble avoir inscrit la lutte contre l’insécurité parmi ses priorités. Pourtant, il est difficile de croire à une réelle volonté d’action. Avec les ministres Retaillaud et Migaud, placés à leurs postes davantage par défaut que par conviction, comment espérer des changements significatifs ? Ces figures temporaires, plus préoccupées par leur propre avenir politique que par les enjeux urgents, peinent à proposer des solutions concrètes.

On se retrouve face à un discours politique vide, où l’insécurité, bien que reconnue, est simplement traitée comme une fatalité. Plutôt que de s’atteler à résoudre le problème, on nous demande d’accepter cette situation, de nous y habituer. Loin d’une volonté de combattre ce fléau, on nous demande d’adapter nos vies, comme si l’insécurité faisait désormais partie de notre quotidien.

Néanmoins, les chiffres sont là : la violence augmente dangereusement, et ce ne sont pas quelques mesures cosmétiques, comme repeindre des parkings, qui changeront la donne. Le pays devient de plus en plus dangereux, et il semble que les responsables politiques préfèrent fermer les yeux plutôt que d’agir.

Ce qui est profondément exaspérant, c’est de voir à quel point ce décalage entre les responsables politiques et le terrain est criant. Les citoyen·ne·s, comme les forces de l’ordre, ont des solutions. Ils connaissent la réalité et savent ce qu’il conviendrait de faire pour améliorer la situation. Mais non, plutôt que d’écouter celleux qui font face à cette insécurité au quotidien, les autorités continuent d’ignorer ces voix, engluées dans leur inertie.

**Conclusion** : À force de ne rien faire, le gouvernement nous incite à la résignation, alors que des solutions existent, portées par celleux qui subissent l’insécurité au quotidien. Il est temps d’arrêter de traiter ce problème comme une fatalité et de passer à l’action. Si nos dirigeant·e·s ne se décident pas à prendre les rênes, il faudra bien que la société leur montre la voie.

Ensemble, nous pouvons faire la différence. Il est temps d’agir pour un avenir plus sûr et plus serein pour tous.