Les petits billets de Letizia

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Je ne peux rien enseigner à personne, Je ne peux que les faire réfléchir. (Socrate 470/399 A.JC)

Plongez Dans Les Profondeurs De L’histoire D’Halloween

Des Ombres De Samain Aux Citrouilles Du Marketing

Bonjour à vous, lecteurs et lectrices de l’étrange, de l’insolite et de l’étonnamment festif !

Halloween approche, cette nuit où le monde des vivants flirte avec celui des morts sous couvert de costumes, de bonbons et de citrouilles grimaçantes. Mais, savez-vous que notre soirée du 31 octobre puise en vérité ses racines dans une fête celtique ancienne et bien plus sinistre que les sorcières en plastique des supermarchés ? Oui, je parle de Samain, l’événement où les anciens Celtes se tenaient entre la vie et la mort, entre l’ombre et la lumière. Et aujourd’hui, cette fête ancestrale, qui incarnait la peur du surnaturel et le respect des ancêtres, a évolué pour devenir… une débauche de confiseries et de costumes fluorescents.

Samain, Le Pont Entre Deux Mondes

À l’époque des celtes, Samain marquait la fin de la saison claire et le début de la saison sombre. On pensait que cette nuit-là, les portes du Sidh, le monde des morts, s’ouvraient pour laisser les âmes des défunts venir rendre visite aux vivants. Imaginez les habitants de l’époque, entourés de brumes épaisses, dans des contrées où le feu et les cendres jouaient un rôle sacré, s’affairant autour des flammes pour se protéger des esprits… Charmant, n’est-ce pas ? C’était donc un moment hors du temps, où chacun était entre deux mondes et où il fallait honorer les esprits pour éviter toute rancœur posthume.

Puis, en bon empire qu’elle était, l’église a intégré les traditions païennes dans ses propres célébrations pour faciliter leur adoption. Ainsi, Samain est devenue progressivement la Toussaint, dédiée à tous les saints et à la commémoration des défunts. Ce qui, au passage, laisse une question suspendue : serait-ce vraiment Halloween sans ce parfum d’interdit et de mystère qui flotte dans l’air ?

Des États-Unis À La France : Halloween, Version Pop Et Citrouilles

Nous faisons un saut dans le temps jusqu’aux années 90, où Halloween débarque enfin en France, après un séjour fructueux aux États-Unis. Nos voisins outre-atlantique avaient exporté cette fête avec la passion qu’on leur connaît, en la transfigurant avec des citrouilles, des friandises et un marketing redoutable. La France, intriguée, s’est laissé tenter. C’était la promesse de l’insouciance pour les enfants et des frissons contrôlés pour les plus grands.

Ce sont donc les années 90 qui voient débarquer chez nous les premiers déguisements de sorcières et de fantômes dans les rayons, même si l’enthousiasme initial s’est vite effrité. Pourquoi ? Peut-être parce qu’en France, cette importation avait un goût de trop-plein, une impression de fête un peu artificielle, manquant des racines qui caractérisent d’autres célébrations.

Les Traditions À La Française

En France, on a fini par se forger quelques petites habitudes. Le déguisement de citrouille pour les enfants, bien sûr, les bonbons offerts par des voisins souvent un peu surpris, et les soirées déguisées pour les plus grands. On retrouve aussi une certaine ambiance « nuit noire » dans des films ou des événements, pour jouer à se faire peur. Halloween a tout de même réussi à installer son petit royaume de l’effroi ici, mais il reste timide comparé aux traditions américaines.

Halloween, Sous La Coupe Du Marketing

Aujourd’hui, entre les costumes Disney, les packs de bonbons qui pullulent dans les supermarchés et les décorations bon marché, on peut se demander si l’esprit d’Halloween n’a pas été emporté par le flot des campagnes marketing. L’époque des sorts et des légendes mystiques semble avoir cédé la place à un Halloween beaucoup plus commercialisé, presque consumériste. Est-ce pour cela qu’elle reste parfois mal accueillie par certains ?

Conclusion : La Nuit D’Halloween, Entre Effroi Et Consumérisme

Halloween est-elle un peu moins terrifiante, un peu plus artificielle ? Peut-être. Mais, elle conserve malgré tout cette dualité, cet attrait pour l’inconnu et l’au-delà qui fascine et effraie. Que l’on soit critique ou enthousiaste, Halloween reste un moment unique, une soirée où chacun peut, un instant, croire à l’étrange.

Et vous, qu’en pensez-vous ? Halloween en France, est-ce vraiment une tradition en devenir, ou une simple mode commerciale ? Que faites-vous cette nuit-là, les orteils tremblants ou les mains pleines de bonbons ? Dites-le-moi dans les commentaires, je meurs d’envie de savoir…


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