Les petits billets de Letizia

Un blog pour donner à réfléchir, pas pour influencer… #SalesConnes #NousToutes


Je ne peux rien enseigner à personne, Je ne peux que les faire réfléchir. (Socrate 470/399 A.JC)

Introspection Écologique

Mon Chemin Entre Doute Et Engagement

Chères lectrices, chers lecteurs,

Aujourd’hui, j’ai envie de partager avec vous une réflexion personnelle sur mon rapport à l’écologie. C’est un sujet qui me tient à cœur, mais je me rends compte que je suis souvent tiraillé entre le doute et l’engagement. Je ne me considère pas comme un “écolo” à part entière, et je vais vous expliquer pourquoi.

Je n’ose pas me définir comme « écolo », et ce n’est pas par manque d’intérêt pour l’environnement. Non, ce qui me freine, c’est cette impression de ne pas être « assez bien » pour mériter cette étiquette. J’ai toujours eu ce sentiment que pour se déclarer écologiste, il faudrait cocher toutes les cases : végan, zéro déchet, militant·e convaincu·e, toujours parfait·e dans ses choix. Et, franchement, ce n’est pas moi.

Je fais de petits gestes au quotidien : trier mes déchets, privilégier les produits locaux, baisser le chauffage en hiver. Mais, personnellement, ces actions relèvent plus de la qualité de vie que d’un réel engagement militant. Ces habitudes rendent ma vie plus agréable, me connectent davantage à mon environnement, mais soyons honnêtes : elles ne suffisent pas à changer des structures économiques entières. Pourtant, dans certains cercles, ce serait presque un crime de ne pas être irréprochable.

L’exaspération Face À La Quête De Perfection

Ce qui m’agace, c’est cette illusion de perfection qu’on nous impose parfois, qu’elle soit féminine ou militante. Il faudrait être sans tâche, parfait·e, et digne d’un paradis écologique. Franchement, on se croirait dans une secte ! Ces discours culpabilisants me pèsent. Je suis loin d’être une activiste de terrain. Et pourtant, peu importe ce que je fais, je me sens souvent jugée : « pas assez engagée », « trop contradictoire ».

Il n’y a jamais de solution parfaite : manger local, mais cher, ou bio, mais importé ? Voyager pour se ressourcer ou rester chez soi au détriment de ses envies ? À chaque fois, le choix semble être une impasse. Cette culpabilité constante me rappelle à quel point notre culture nourrit une vision anxieuse et sombre de l’humanité. On nous ressasse que nous sommes mauvais·e·s par nature, destructrices et destructeurs, et qu’on mérite ce qui nous arrive. Cette idée me paraît simpliste, voire toxique.

Retrouver Un Équilibre Entre Prise De Conscience Et Indulgence

Je suis convaincue qu’il est essentiel de dépasser ce conditionnement. Cela passe par une prise de conscience collective et individuelle. Nous avons besoin de trouver des solutions équilibrées qui tiennent compte de nos imperfections humaines sans les diaboliser. Parce que, finalement, l’écologie, ce n’est pas d’être parfait·e, mais de chercher un mode de vie plus en harmonie avec le vivant.

Plutôt que de nourrir cette culture de l’anxiété, pourquoi ne pas construire une vision plus positive ? Une écologie qui nous rassemble, nous encourage, nous donne envie de faire mieux, progressivement, sans nous accabler.

Et Vous, Quelle Est Votre Vision ?

Voilà ma réflexion, très imparfaite, sur l’écologie. Je serais curieuse de connaître vos avis sur le sujet. Pensez-vous qu’on peut se revendiquer écolo sans être irréprochable ? Vous sentez-vous parfois écrasé·e par ce sentiment de culpabilité ? Partagez vos expériences, vos petites victoires ou même vos frustrations !

Merci de m’avoir lue jusqu’au bout. Ensemble, nous pouvons sûrement trouver une écologie plus humaine et apaisée.

Avec optimisme et détermination écologique.


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