Mon Cheminement Pour Retrouver La Paix
Chères lectrices, chers lecteurs,
Aujourd’hui, j’ai envie de vous ouvrir une fenêtre sur un pan intime de mon existence, un chapitre où se mêlent vulnérabilité, colère et renaissance. J’espère que ces mots résonneront avec certaines de vos expériences et susciteront un dialogue sincère.
J’avais 12 ans quand ma vie a été bouleversée de façon irréversible. Ce jour-là, j’ai perdu mon père adoptif, mon pilier, mon ancre dans une mer déjà agitée. À cet instant précis, une solitude froide et dévorante s’est installée dans mon quotidien. Elle s’est accompagnée d’une colère sourde et incontrôlable, une colère qui m’envahissait à chaque respiration, compliquait mes relations avec les autres et obscurcissait mes journées.
Plus tard, mon juge des affaires familiales, m’a imposé un suivi psychanalytique pour ma quête de réponses et de répit. Je ne vous cacherai pas que cette décision a été difficile. Dès les premières séances, j’ai ressenti une profonde perte de confiance. Je doutais de la capacité de ce processus à alléger mes souffrances. Pire encore, je finissais par attribuer mes malheurs au processus analytique lui-même. Pourquoi creuser ces plaies déjà béantes ?
Un Chemin Semé De Secousses Émotionnelles
Le travail analytique n’a pas été un long fleuve tranquille. Les secousses émotionnelles étaient nombreuses et souvent déstabilisantes. Revisiter ces souvenirs enfouis, confronter mes peurs et mes douleurs, c’était comme grimper une montagne sans fin. Chaque pas en avant semblait accompagné d’un glissement en arrière.
Ma progression en analyse m’a semblé lente, terriblement frustrante. Pourtant, avec le recul, j’ai compris qu’il n’y avait pas d’autre chemin. Accepter ce rythme, ces allers-retours entre les hauts et les bas, était en soi une étape cruciale. Il fallait que je réapprenne à apprivoiser ma colère, à comprendre ses origines, pour enfin commencer à la dépasser.
L’écriture Comme Alliée Salvatrice
C’est par l’écriture que j’ai trouvé ma boussole. Poser des mots sur mes émotions, sur ma colère, m’a permis de la canaliser et de l’exorciser. Écrire, c’est comme vider un sac trop lourd, pierre par pierre, jusqu’à se sentir plus léger·e. L’analyse m’a offert les outils pour amorcer cette libération.
Aujourd’hui, je ne prétends pas que tout est parfait. Il reste des jours où la colère refait surface, mais elle ne me domine plus. Elle est là, je la reconnais, et je la dépose sur le papier.
Une Invitation Au Dialogue
Si vous avez vécu des expériences similaires, si vous traversez un processus analytique ou si vous hésitez à franchir ce pas, j’aimerais beaucoup connaître votre avis. Quels ont été vos défis ? Vos victoires ? Vos frustrations ?
Merci de m’avoir lue jusqu’ici. Vos commentaires, vos partages ou simplement vos mots sont les bienvenus. N’hésitez pas à contribuer à cet échange. C’est ensemble que nous avançons, en puisant dans nos récits communs.






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