Oser Être Soi-Même Au-Delà Des Conventions
Je me souviens encore de ce jour où j’ai décidé de m’inscrire à un atelier de mécanique automobile. J’entends déjà la petite voix dans ma tête qui me dit : « Mais enfin, ce n’est pas pour toi ! ». Et pourtant, j’y suis allée, le cœur battant, prête à affronter ce monde que l’on m’avait toujours présenté comme « masculin ». Pourquoi ? Parce qu’une part de moi en avait assez de ces cases dans lesquelles la société tente de nous enfermer.
En grandissant, j’ai souvent remarqué à quel point nos loisirs reflètent des attentes sociales plus que nos véritables désirs. Petite, on m’offrait des poupées pendant que mon cousin recevait des petites voitures télécommandées. Plus tard, mes amies se tournaient vers la danse ou la couture, tandis que les garçons s’initiaient au sport ou au bricolage. Ces schémas se répètent encore et encore, comme si nous devions tous suivre une trajectoire prédéfinie en fonction de notre genre.
Mais pourquoi se limiter ? Pourquoi accepter ces étiquettes ?
Quand j’ai commencé à explorer des activités dites « masculines », j’ai découvert bien plus qu’un simple passe-temps. Cette fameuse séance de mécanique, par exemple, m’a appris à ne pas avoir peur de me salir les mains et à me sentir capable face à une tâche technique. Plus tard, je me suis essayée à l’escalade – un sport que je pensais réservé aux « casse-cou » – et j’y ai trouvé une confiance en moi que je ne soupçonnais pas.
Ces expériences m’ont ouvert les yeux sur une vérité simple mais puissante : nos passions ne connaissent pas de genre. Ce sont les stéréotypes qui nous freinent, pas nos capacités ou nos envies.
Je ne dis pas qu’il faut rejeter les activités traditionnellement associées à notre genre. Si vous adorez le tricot ou la pâtisserie, foncez ! Mais faites-le pour vous, pas parce que c’est ce qu’on attend de vous. L’important est de s’écouter et de s’autoriser à explorer sans peur du jugement.
Pour celles et ceux qui hésitent encore, je vous encourage à sortir de votre zone de confort. Essayez ce cours de boxe qui vous intrigue, mais vous intimide. Lancez-vous dans l’apprentissage d’un instrument qui vous semble « atypique ». Vous pourriez être surpris·e par ce que vous découvrirez sur vous-même.
En fin de compte, ce qui compte, c’est de faire ce qui nous rend heureuses et heureux, peu importe les étiquettes que d’autres voudraient nous coller. Nos loisirs sont une extension de notre liberté d’être. Alors, pourquoi se priver ?
Et vous, quel hobby oserez-vous essayer demain ?






Laisser un commentaire