Passions Insulaires : La Tragédie Amoureuse De Martinetti Et Du PNC
Il était une fois, sur l’île de Beauté, une romance politique digne des plus grands drames shakespeariens. François Martinetti, secrétaire général de Femu a Corsica, et le Partitu di a Nazione Corsa (PNC) vivaient une idylle passionnée, unis par une vision commune pour la Corse. Cependant, comme dans toute histoire d’amour tumultueuse, des nuages noirs vinrent assombrir leur ciel azur.
Le 10 mars 2025, dans une interview accordée à Corse Net Infos, François Martinetti lâcha une bombe émotionnelle en déclarant que le PNC semblait emprunter un chemin alternatif, « recyclant les pires ennemis du nationalisme corse » et s’associant avec « les amis de la France la plus rétrograde ». Ces mots résonnèrent comme une lettre de rupture publique, laissant le PNC le cœur brisé et l’ego meurtri.
Ne supportant pas cette trahison verbale, le PNC réagit promptement par un communiqué enflammé, condamnant fermement les propos de son ancien amant politique et exigeant des excuses publiques. Le parti considéra ces déclarations comme une remise en cause inacceptable de son engagement et une atteinte à l’intégrité de ses militants. Comparer d’autres nationalistes corses à des tenants de la CFR, au prétexte de désaccords, fut jugé proprement inacceptable.
Cette querelle publique fit les choux gras de la scène politique insulaire. Les observateurs, tels des spectateurs d’un opéra tragique, assistaient à une valse-hésitation entre amour et haine, où chaque camp jouait sa partition avec passion. Les autres partis nationalistes, quant à eux, se délectaient de ce mélodrame, certains y voyant une opportunité de tirer leur épingle du jeu, tandis que d’autres tentaient de jouer les entremetteurs pour réconcilier les deux anciens alliés.
Derrière ces échanges acerbes se cachent des enjeux politiques majeurs. La Corse, telle une amante exigeante, requiert de ses prétendants une loyauté sans faille et une vision claire pour son avenir. Les divergences entre Femu a Corsica et le PNC reflètent des désaccords profonds sur la stratégie à adopter pour défendre les intérêts de l’île. Cependant, les attaques personnelles et les accusations publiques risquent de fragiliser le mouvement nationaliste dans son ensemble, offrant ainsi un spectacle désolant aux yeux des citoyens corses.
Face à cette situation digne des plus grandes tragédies romantiques, une question se pose : et si François Martinetti et le PNC au lieu de laver leur linge sale en public, s’offraient une thérapie de couple politique ? Après tout, comme le dit si bien l’adage, « les querelles d’amoureux renforcent l’amour ». Peut-être qu’autour d’un verre de vin corse, nos deux protagonistes pourraient-ils raviver la flamme de leur collaboration passée et envisager un avenir commun pour le bien de la Corse.
En attendant cette hypothétique réconciliation, les Corses assistent, amusés ou consternés, à ce feuilleton politique aux accents de telenovela. Espérons que, pour le bien de l’île, cette histoire d’amour contrariée trouve une issue heureuse, loin des rancœurs et des malentendus.







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