Marcher Pour Mieux Respirer : Mon Secret Pour Décompresser
Je ne sais pas vous, mais mes journées ressemblent souvent à une course contre la montre. Le réveil sonne à 6 h, je saute du lit, engloutis un petit-déjeuner rapide et pars courir une petite demi-heure pour réveiller mon corps. Ensuite, c’est 7 heures de travail, souvent en télétravail. Et là, entre les réunions interminables sur Zoom, les courriels qui s’empilent et la liste de tâches qui ne diminue jamais, je finis souvent la journée avec la tête comme une cocotte-minute prête à exploser.
C’est dans ce contexte que mon amie Clara est arrivée chez moi pour une semaine de “workation”. Clara, c’est un peu la zen incarnée, toujours un sourire au coin des lèvres, même après huit heures de boulot. Un soir, alors que je m’apprêtais à m’effondrer sur le canapé avec un plateau-repas et Netflix, elle m’a dit : « Viens, on va marcher. »
Marcher ? Après une journée comme celle-là ? Honnêtement, j’avais envie de rire (ou de pleurer). Mais par politesse et curiosité, je l’ai suivie. Et là, révélation ! Une simple balade autour du port de Saint-Jean, avec l’air frais sur mon visage et le bruit des vagues en fond sonore, a suffi pour me faire comprendre : c’était exactement ce qu’il me manquait.
Avant cette soirée, ma relation avec la marche était quasi inexistante. Pour moi, marcher, c’était juste un moyen de se déplacer d’un point A à un point B. Mais Clara m’a montré que ça pouvait être bien plus que ça : un moment pour soi, une parenthèse pour déconnecter du tumulte de la journée.
Quand elle est repartie chez elle, j’ai décidé d’essayer seule. Le premier soir, j’ai hésité. Est-ce que ça valait vraiment le coup ? Mais dès les premières minutes, j’ai retrouvé cette sensation de légèreté. Depuis, c’est devenu mon rituel quotidien. Je pars de chez moi et je me laisse guider par mes envies : parfois je longe le port, parfois je m’enfonce dans les petites ruelles du quartier.
Ces promenades sont devenues bien plus qu’un simple exercice physique. C’est un moment où je médite sans vraiment m’en rendre compte. Je découvre des détails que je n’avais jamais remarqués auparavant : un chat qui somnole sur un muret, le parfum des fleurs d’un jardin voisin, ou encore des idées nouvelles qui surgissent comme par magie dans ma tête.
Et l’impact sur ma vie ? Incroyable. Je suis plus créative, plus apaisée, et même mes problèmes semblent moins insurmontables après une bonne marche. Dans un monde où tout va trop vite et où nos vies se passent souvent devant des écrans, ces moments de reconnexion avec mon environnement physique sont devenus essentiels.
Alors si vous aussi vous sentez parfois que votre cerveau est en surcharge, essayez. Enfilez vos baskets et sortez. Pas besoin d’aller loin ni de marcher longtemps. L’essentiel, c’est d’être là, dans l’instant présent. Et qui sait ? Peut-être que vous tomberez amoureux·se de ces instants simples mais précieux.






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