Les petits billets de Letizia

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Je ne peux rien enseigner à personne, Je ne peux que les faire réfléchir. (Socrate 470/399 A.JC)

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Assistanat Sans Vergogne : Quand 211 Milliards Deviennent Un Fardeau

Assistanat Sans Vergogne : Quand 211 Milliards Deviennent Un Fardeau

Enquête Critique Sur Les Aides Aux Entreprises – Urgence De La Transparence Et De La Redevabilité

Je suis une femme engagée, guidée par l’équité, la responsabilité et la bienveillance, et je refuse un constat édulcoré : verser chaque année 211 milliards d’euros aux entreprises sans contrôle, c’est trahir nos valeurs collectives. Notre système social mérite mieux que cette prodigalité sans ligne directrice.

Mon angle d’approche est simple : je choisis l’indignation lucide, l’analyse critique, pour questionner ce mécanisme injuste. J’ai voulu comprendre comment, en 2023, ce montant astronomique – le premier poste dépensé par l’État – a pu s’enfler sans évaluation rigoureuse ni contrepartie engageante.

D’après la commission d’enquête sénatoriale, les aides publiques aux entreprises se sont élevées à au moins 211 milliards d’euros en 2023, agrégat qui inclut subventions, aides fiscales, allègements de charges et interventions de BPIFrance  ([Source]), ([Source]). Face à ce constat, les auteurs du rapport appellent à un « choc de transparence », réclamant la mise en place d’un tableau de bord clair et annuel – mesure élémentaire, mais absente jusqu’à présent .

Je ne peux m’empêcher de ressentir une indignation profonde : comment tolérer que des milliards publics servent à abonder les dividendes ou financer des délocalisations, sans impact visible sur l’emploi, l’innovation ou la transition écologique ? Les sénateurs rappellent à juste titre que certaines aides manquent cruellement de conditionnalités  ([Source]).

J’ai longtemps observé, au sein de mon entourage, comment des initiatives locales, sociales ou environnementales, même modestes, libéraient un potentiel de transformation. L’État, pourtant le garant de nos chaînes de solidarité, gâche cette énergie précieuse dans un désordre budgétaire cruel. L’absence de critères clairs contredit mes valeurs d’équité et de justice sociale.

Je choisis donc l’approche de la redevabilité : exigeons que des engagements – maintien de l’emploi, investissements verts, développement local – soient attachés à toute aide attribuée. L’exemple allemand ou espagnol, souligné dans le rapport sénatorial, montre qu’il est possible d’assortir les aides de contreparties .

Prenons un cas frappant : STMicroelectronics a reçu 487 M€ en 2023 et versé 212 M€ de dividendes tout en lançant un plan de départs volontaires. Comment ne pas voir là une dérive symptomatique ? Cette dérive heurte profondément mes valeurs d’égalité et de solidarité.

En synthèse, j’en appelle à :

– instaurer la transparence immédiate, avec comptes publics accessibles.

– conditionner strictement les aides aux résultats sociaux et environnementaux.

– engager la responsabilité des dirigeant·e·s à rembourser en cas de non‑respect des engagements.

Ce sujet est vital aujourd’hui : une société qui dépense aveuglément ses ressources publiques risque de perdre toute crédibilité et de nourrir les révoltes citoyennes. En ouvrant ce débat, nous ne défendons pas un dogme anti entreprise, mais réaffirmons que perdurer, c’est investir avec sens.

Qu’en pensez‑vous ? Avez‑vous déjà constaté des initiatives locales impactantes grâce à un usage ciblé de fonds publics ? Vos témoignages peuvent nourrir cette réflexion collective et réhumaniser l’économie.

Références :

– Commission d’enquête sénatoriale, rapport juillet 2025 (211 Mds€)

– Mediapart, « 211 milliards d’euros par an : les entreprises gavées aux aides », 8 juillet 2025

– Wikipédia, article « Niche fiscale »


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