Comment Prendre Soin De Notre Vitalité Quotidienne
Il m’est arrivé plus d’une fois de me réveiller avec l’impression que ma journée était déjà entamée avant même d’avoir posé un pied hors du lit. Cette sensation de fatigue diffuse m’a poussée à m’interroger : et si notre corps disposait chaque jour d’une réserve d’énergie bien précise, une sorte de budget invisible qu’il alloue avec soin à nos fonctions vitales, à notre récupération et à nos mille et une obligations ? Cette idée m’a ouvert une perspective nouvelle, plus douce et plus consciente, sur la manière dont je gère mes ressources intérieures.
Dans notre organisme, une part de cette énergie est consacrée à des tâches essentielles : faire battre notre cœur, faire circuler le sang, permettre à notre cerveau de fonctionner. Une autre part est utilisée pour réparer, s’adapter et nous protéger. Lorsque le stress devient chronique, lorsque l’alimentation perd en qualité, lorsque le sommeil se fait rare, ce budget s’épuise. Les scientifiques soulignent le rôle des mitochondries, ces petites structures nichées au cœur de nos cellules, véritables centrales de production énergétique. Lorsqu’elles s’essoufflent, les effets se font sentir partout : baisse de l’attention, récupération plus lente, apparition de maladies.
Je repense à ces périodes où je pensais pouvoir tout concilier : travail tardif, repas avalés sans y prêter attention, corps tendu par des inquiétudes incessantes. Mon corps, lui, m’envoyait des signaux clairs que j’ignorais. Aujourd’hui, j’ai choisi une autre voie. Je sais que quelques minutes de respiration profonde, une promenade au grand air ou une nuit de sommeil réparatrice ne sont pas des luxes, mais des investissements. Comme l’a écrit Sénèque : « La vie, ce n’est pas d’attendre que l’orage passe, c’est d’apprendre à danser sous la pluie ». Je crois que cela vaut aussi pour notre énergie : apprendre à l’honorer même quand tout semble nous solliciter.
Alors, que faire pour préserver ce budget si précieux ? J’ai trouvé qu’il s’agissait moins de discipline que d’attention. Bouger, mais sans excès. Se nourrir avec des aliments qui nous soutiennent plutôt qu’ils ne nous vident. S’offrir des temps de vraie récupération, loin des écrans et des obligations constantes. Et peut-être, surtout, savoir dire non : non aux sollicitations qui ne nous nourrissent pas, non aux rythmes qui nous épuisent plus qu’ils ne nous construisent.
Je crois profondément que chaque petit geste compte. Considérer notre énergie comme une ressource précieuse change la façon dont nous organisons nos journées et même la qualité de nos relations. Un échange sincère, une présence attentive, peuvent parfois redonner plus de force qu’une heure de repos solitaire.
Je n’ai pas toutes les réponses, mais je choisis désormais de vivre avec cette conscience : notre énergie n’est pas infinie, mais elle se cultive. Et vous ? Quelles sont vos manières de préserver cette force qui vous porte au quotidien ? Partagez-les. Elles pourraient inspirer quelqu’un·e d’autre à prendre soin de son énergie aussi.








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